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1ère Exposition universelle : Londres 1851: “The Great Exhibition of the Works of Industry of All Nations”. 14 000 exposants, Plus de 6 millions de visiteurs. Présentation d’objets nouveaux, lieu d’innovation et de technologie Les expositions sont la possibilité d’exposer, de promouvoir et de vulgariser des innovations dans des domaines diverses (Métallurgie, textile, industrie minière), développement de machines, procédés de construction. Les expositions créent une émulation entre les constructeurs, industriels, inventeurs, et chaque exposition est un étalage d’inventions et d’innovations concernant tous les domaines. Londres 1851 : Moissonneuses de McCormick 1953 : Télégraphe de J. Morse. Paris 1867 : Le Canon Krupp (Prusse), machine à imprimer Marinoni. Paris 1878 : Marteau Pilon à vapeur de 100 tonnes du Creusot Paris 1889 : La Tour Eiffel, présenté comme « objet artistique », prouesse technique et grande maîtrise des procédés de construction. Compétition entre les pays et vitrine commerciale Lieu d’émulation technologique, les expositions sont aussi le théâtre d’une compétition pacifique que se livrent les pays, afin d’affirmer leur avance ou leur supériorité dans certains domaines, que ce soit l’industrie ou les arts. L’architecture occupe une place importante lors de ces manifestations, de même que la peinture ou la sculpture. Ex : A la construction du Crystal Palace en 1851 par les anglais, les français répondent en construisant le Palais de l’Industrie lors de l’exposition de Paris en 1855, immenses bâtiments censés accueillir l’exhibition, se distinguant par leur taille et leur esthétique. Les expositions permettent aux pays de faire étalage de leur culture et de promouvoir des valeurs nationales lors des expositions. Elles sont également une vitrine commerciale d’importance, comme un marché dont chaque exposant espérait tirer un profit direct. Il y a une fonction mercantile de l’exposition. De plus, l’obtention d’un prix à l’exposition valait label de qualité et de garantie. Une Fête des peuples Le Public est l’acteur principal de l’exposition. La science devient spectacle Il y a une véritable volonté de pédagogie, de faire découvrir à la population les nouvelles avancées technologiques. Ce sont des sortes de musées populaires. Ex : En 1867 à Paris, le public expérimente le premier ascenseur Edoux. Lieu de découverte et de distraction des peuples Les expositions amènent également la possibilité aux nations de présenter leur empire colonial. Cela amène une touche d’exotisme dans la manifestation. Ex : Le Pavillon de l’Inde 1889, panorama des colonies britanniques. 6 millions de visiteurs en 1851, 50 millions pour l’exposition parisienne de 1900, ces manifestations sont un espace de distraction. Une vaste gamme de divertissements est déployée, et dès 1867, la « fée électricité » permet de prolonger l’exposition dans la soirée. Dès 1889, les expositions consacrent une part importante aux divertissements (Grande Roue de Ferris, Chicago 1893). Le tournant 1900 Les expositions prennent une tournure différente, la confiance portée dans le progrès et l’industrie s’essouffle, davantage qu’un espace où le progrès est communiqué à la population, elles s’axent davantage sur le divertissement de celle-ci. Les expositions vont également être marquées par les grands évènements du XXe siècle. Ex : Exposition universelle de Bruxelles, « Pour un monde plus humain ». ROBERT Adrien 2PES3 Fiche technique : La grande distribution en France depuis les années 1950 Définition grande distribution : Secteur d’activité basé sur le concept du libre service, il comporte les superettes, les supermarchés et les hypermarchés. Quelques grandes enseignes dominent le secteurs : Carrefour, Intermarché, Leclerc, Auchan. La grande distribution s’est développée en France avec les trente glorieuses, elle est tout autant le produit qu’un des facteurs de la consommation de masse. Nous verrons les conditions de l’émergence de la grande distribution et son expansion durant les trente glorieuses, puis nous verrons que les grand bouleversement qui touchent la société française à partir des années 1970 affectent également la grande distribution qui va devoir faire face à de nouvelles formes de concurrence et à de nouvelles demandes. I/ 1950-1970 : naissance et expansion de la grande distribution en France
-1948 : 1er libre service à l’initiative de Goulet-Turpinà Paris : prix préemballés, pas d’intervention de vendeurs, caisses à la sorties, paniers à l’entrée>> réduction des frais de personnel et d’aménagement du magasin qui permettent de vendre à bas prix. >>percée limité : seuleme,t 1600 magasin fonctionnent en libre services en 1959. -1949 : premier « centre distributeur » créé par Leclerc en Bretagne : environnement sommaire (cartons empilé dans une pièce de 16 mètres carrés), marge faible, se fournit directement chez les industriels>>progressivement développement au niveau national. -1957 : premier supermarché en France à Paris basé sur le modèle américain : magasin en libre service d’une superficie de 400 à 2500 mètres carrés avec un assortiment complet de produits alimentaire. Diffusion lente : on en compte seulement 108 en 1961. >>réserve des consommateurs : absence de relation humaine, stress, attente aux caisses… >>hostilité des industriels face aux magasins qui ne respectent pas les prix imposés, en 1958 la législation interdit ces pratiques discriminatoires. -1960 : ouverture du premier hypermarché par Marcel Fournier et les frères Defforey : Carrefour : grande superficie, produits alimentaires et non alimentaires, parking de 450 places : tout est dans la démesure >>grand succès, les hypermarchés se multiplient rapidement (1966 : hypermarché géant de 9500 mètres carrés à Vénissieux). Influence américaine incontestable mais innovation en réunissant tous les produit sous un même toit. Tout est fait pour vendre en masse et peu cher : rationalisation, légèreté des structure, peu de frais de personnel, commande en masse, marge réduite>>plus soucieux de bon marché que de service ou de qualité : dépersonnalisation des rapports marchands. Rapidement ces hypermarché deviennent vite de véritable centres commerciaux : apparition des galeries marchande avec des petites boutiques de mode et des grandes surface spécialisées : l’achat devient lié au loisir. Remarque : pas de modèle standard de l’hypermarché, chaque enseigne a ses spécificités.
II/ La fin des trente glorieuses marque le début d’un période de difficultés pour la grande distribution
III/ Face à ces difficultés la grande distribution se voit dans l’obligation d’effectuer d’importantes mutations.
Cl : Si la grande distribution est confrontée à de nombreuses difficultés a partir des années 1970 et est contrainte de s’adapter, elle reste très largement le modèle dominant : si leur expansion s’est ralentie elle ne s’est pas arrêtée et leur domination s’est encore accentuée durant les dernières décennies. Elle est le résultat tout que le facteur de l’émergence de la société de consommation. Elle est aussi dans une certaine mesure le reflet des mutations de la société française. RUAULT Lucile. 10 mars 2008. 2 PES2. Le travail des femmes pendant la Première Guerre mondiale en France et en Grande-Bretagne. ________________________________________________________ Introduction. « Les femmes ont toujours travaillé », comme l’affirme Sylvie Schweitzer, et c’est une réalité indéniable. Dès 1906, (les chiffres diffèrent selon les sources), entre 39% et 45% des Françaises sont actives : ce sont surtout des ouvrières et des domestiques, considérées comme des concurrentes pour leurs homologues masculins. Le travail féminin n'est pas un droit, tout au plus une concession. A la veille du conflit 1914-1918, les coutumes et la religion n’encouragent donc pas les femmes à poursuivre une vie professionnelle, et leur fonction sociale reste les activités ménagères et l’éducation des enfants. De plus, le modèle de société patriarcale les cantonne trop souvent dans des travaux agricoles et domestiques au sein de la famille ou en placement à l’extérieur en tant qu’employées de maison. Le travail des femmes du « peuple » n’inclut qu’une maigre protection sociale, et les employeurs profitent volontiers de cette main-d’œuvre qui leur coûte moins cher. Dans la vie civile, les femmes restent largement dominées par les hommes (par exemple, l’article 213 du Code Civil impose l’obéissance de la femme envers son mari, qui peut donc s’opposer à ce qu’elle travaille et qui doit donner son autorisation pour qu’elle soit syndiquée). Nous entendrons ici par travail toute activité qui a une dimension productive et joue donc un rôle économique, c’est-à-dire le travail rémunéré, dans les usines par exemple, mais aussi le travail personnel au champ. On exclut ainsi tout ce qui est travail ménager, le travail domestique d’une femme chez elle, qui n’est pas directement productif et qui est, lui, reconnu depuis longtemps aux femmes. Dès août 1914 jusqu’en novembre 1918, la Première Guerre mondiale mobilise la majeure partie des hommes au front pour défendre leur pays. Mais si la guerre a toujours été considérée comme exclusivement masculine, cette période est en fait une opportunité pour l’image du travail féminin. Nous allons ici nous intéresser en particulier à deux pays, la France et la Grande-Bretagne, où, il faut le noter, les mouvements féministes connaissent un véritable âge d’or juste avant l’entrée en guerre. Et donc, quelle fut l’influence du travail des femmes durant la Première Guerre mondiale dans ces deux pays sur les rapports entre les sexes et l’émancipation de la femme ? Si les femmes ne peuvent pas porter les armes contre l’ennemi, elles se révèlent indispensables pour participer elles aussi de loin comme de près à l’effort de guerre. Enfin, la Grande Guerre a été perçue par les contemporains comme une période de bouleversement du rôle des femmes dans la société ; nous verrons ici que cette approche est à relativiser.
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