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Une première phase estimée à 10 ans est nécessaire pour atteindre les objectifs, valoriser les investissements, accompagner les entreprises sur une durée significative. 2.2 Le calendrier de la plate-forme : Dans la première phase, il est prévu : Début 2010 : mise en place de la gouvernance de la plate-forme associant autour de l’Ifremer les acteurs institutionnels, du monde de la recherche et industriels. Mise en place du réseau d’acteurs autour de compétences nécessaires au développement de la filière et de moyens mutualisables. Cette mise en réseau a été amorcée au sein d’IPANEMA qui regroupe plus de 100 structures ; 2010 : définition détaillée des missions de la plate-forme, démarrage des actions de R&D de façon collaborative à travers des priorités de recherche et suivant des modalités de transfert vers des entreprises, poursuite des études préalables pour la mise en place des sites d’essais, 2011 : mise en place des infrastructures pour les sites d’essais (qui devra être cohérente au niveau planning avec les essais des démonstrateurs retenus par l’Ademe notamment), poursuite des actions de R&D, 2012-2020 : poursuite des activités de R&D et de tests de démonstrateurs et de parcs pré commerciaux, activités de formation et de valorisation, de promotion. Coût global estimé à ce stade: 150 M€ sur cette période de 10 ans pour remplir ces missions. La réalisation d’une seconde phase au-delà de 2020 devra être décidée suivant les résultats obtenus et l’évolution du contexte économique. 2.3. Localisation et locaux et moyens La plate-forme est localisée sur le Centre Ifremer de Brest. Des locaux y seront affectés. Elle bénéficiera des moyens d’essais et de modélisation d’Ifremer. La plate-forme sera également en relation étroite avec l’outre-mer (La Réunion et Tahiti notamment). 2.4. Les partenaires de la plate-forme EMR Ce sont à la fois les acteurs institutionnels, les acteurs de la recherche académique et institutionnelle, les acteurs économiques et les acteurs de la société civile. 3. La mise en œuvre de la plate-forme 20 janvier : Réunion avec les principaux partenaires de la plate-forme 26 janvier : Désignation du chef de projet 1er trimestre : Dossier détaillé de définition de la plate-forme et agréé par les partenaires potentiels 1er semestre : Contractualisation avec les partenaires 2ème semestre : Appels à projets de R&D (génériques ou non) suivant les priorités définies par le groupe thématique d’ANCRE Poursuite du développement des sites d’essais (2010, 2011) 2011 : Installation des sites d’essais 2012 : Mise en place des premiers démonstrateurs 3 PHOTOVOLTAIQUE : nouvelles générations Identification et qualification de la filière L’essor exponentiel du marché et de l’industrie du PV s’accompagne d’une activité de recherche intense dans tous les pays du monde. Ces efforts de recherche s’articulent essentiellement autour les axes suivants (mais sans exclusive):
Et également et en complémentarité :
Si les voies « très haut rendement » relèvent de la recherche fondamentale, les autres voies se concurrencent vivement aujourd’hui pour diminuer le coût du kWh produit par le photovoltaïque. En schématisant :
L’objectif de ces recherches est de développer des technologies permettant de produire, à terme, un kWh PV directement compétitif avec le kWh réseau. Pour exister dans la compétition mondiale, la filière française du PV se doit de regrouper ses forces face à des acteurs industriels et académiques européens et mondiaux (les grands industriels allemands, américains, japonais et chinois, les universités et instituts allemands, japonais, américains) qui disposent de laboratoires et d’outils de développement conséquents et de ressources humaines importantes. La France bénéficie d’un potentiel environnemental favorable, avec un bon ensoleillement et un environnement réglementaire favorable. Malgré tout elle accuse un certain retard en termes de développement de projets par rapport à ses voisins Allemands. La France ne dispose pas aujourd’hui de grands producteurs de panneaux photovoltaïques et la filière est très morcelée. De ce fait de nombreuses opportunités subsistent notamment pour les nouveaux entrants. Cependant la France possède des acteurs majeurs dans les composants électroniques intelligents et à haute performance aussi bien en conception, en fabrication qu’en R&D. Il en est de même pour les concepteurs/fabricants de systèmes intelligents (régulation, contrôle commande, protection, sécurité.) La situation du marché et de ses composantes
Les principaux acteurs de la filière photovoltaïque française
Accessibilité du marché
Enjeux, ambitions, objectifs
Création de valeurs attendue
Propositions d’actions
Compléments Vers un Institut PV Couches Minces en Ile de France La région Ile de France possède aujourd’hui les meilleures compétences scientifiques françaises dans le domaine couches minces : l’Institut de Recherche et Développement sur l’Énergie Photovoltaïque (IRDEP, unité mixte de recherche CNRS- EDF-Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris) et le Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces (LPICM) à l’Ecole Polytechnique sont depuis 20 ans des leaders reconnus des couches minces en France. Les rapports parlementaires Birraux-Bataille et Poignant le soulignent d’ailleurs. L’Irdep et le LPICM, et avec leurs partenaires actuels, représentent déjà près de 100 chercheurs dans le domaine. De plus, la région Ile de France dispose, avec son réseau de Grandes Ecoles, de laboratoires du CNRS et d’universités, d’un réservoir incomparable de compétences complémentaires (ENS Cachan,, Mines de Paris, LGEP-Supelec, Ecole Centrale Paris, Université de Versailles,…). Il est à noter que le Conseil Scientifique en juillet 2009 du groupement Paristech s’est fortement exprimé en facteur de la constitution d’un institut PV en Ile de France. Sur le plan industriel, des dynamiques très fortes de partenariat et de développement commun se sont manifestées, et de grandes entreprises comme Total, EDF, GDF Suez, Bouygues, St Gobain, des PME comme Solems ou Optics Valley ont apporté formellement leur soutien au développement d’un pôle PV en Ile de France dans le cadre du Pôle Advancity, piloté par la Ville de Paris et la Région Ile de France. On doit évidemment rappeler que L’Ile de France est une des toutes premières régions au niveau mondial en matière d’activité économique, industrielle et culturelle. Son attractivité est très importante, ce qui est primordial si nous voulons mobiliser les meilleurs scientifiques et attirer les PME innovantes susceptibles de développer les technologies de demain. De plus, l’Ile de France est évidemment très bien placée en termes d’infrastructures pour favoriser des coopérations internationales. Tout ce qui précède plaide pour le développement d’un Pôle de recherche sur le PV en Ile de France focalisé sur les voies couches minces Silicium ou non Silicium. Ce Pôle aura trois vocations complémentaires : |
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