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SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALESDOSSIER DOCUMENTAIRE : INDIVIDUALISMEStage au CRDP Orléans 15 mars 2007 SommairePartie I. - INDIVIDUALISME : DE QUOI PARLE-T-ON ? 1. X. Molenat (dir.) : « L’individu contemporain, regards sociologiques », Ed. Sciences Humaines, 2006 2. F. de Singly « L’individualisme est un humanisme », Ed. de l’Aube, 2005 - pages 18 à 21 et 26 3. D. Lebreton : « Anthropologie du corps et modernité » - PUF – Quadrige 2001 – pages 21 à 234. Louis Chauvel : « Les classes moyennes à la dérives » - Le Seuil – 2006 5. François de Singly : Une régression anti-individualiste Partie II – INDIVIDUALISME(S) EN EUROPE6. Pierre Brechon : « Les individualismes en Europe » - Projet n° 271 – 2002 – pages 54 à 59 7. Michel Bozon : « sociologie de la sexualité » - Nathan Université – 2002 - Peut-on parler de révolution sexuelle ? 8. Desplanques G., Saboulin (de) M. : « Mariage et premier enfant : un lien qui se défait », Economie et statistique (INSEE), n° 187, avril 1986 9. S. Baugam : « Les formes élémentaires de la pauvreté » PUF. 10. DONNEES STATISTIQUES Sur l’évolution des valeurs et normes sociales (fidélité, respect de l’ordre, tolérance à l’égard de l’homosexualité, .. en Europe) Revue FUTURIBLES n° 277 – Juillet-Août 2002 Partie III – CONSTRUIRE L’INDIVIDU 11. D. Riesman : « La foule solitaire » - Arthaud, 1964 – pages 151 à 153, Tootle ; une mise en garde moderne 12. B. Bettelheim : « Pour être des parents acceptables : une psychanalyse du jeu » Robert Laffont, 1988 – p. 118/119 13. J. Brunner : « Pourquoi nous racontons nous des histoires ? - Le récit au fondement de la culture et de l'identité individuelle » - Pocket - 2005 (Conférence) - pages 97 et 98 et page 105. Les récits autobiographiques 14. D. Mehl : « Confessions sur petit écran » dans « L'individu contemporain » - Ed. Sciences Humaines - 2006. pages 208/209 Partie IV – LA PROBLEMATIQUE DU LIEN SOCIAL15. R. Sue : « Renouer le lien social » - Odile Jacob – 2001 - pages 11/12 – pages 26 /27 16. R. Sue : « La société contre elle-même » - Fayard – 2005 - L’individu contre la société ? 17. Henri MENDRAS : « Le lien social en Amérique et en Europe » in Revue de l’OFCE, n° 76, janvier 2001 Partie V – EXPERIENCES PSYCHOLOGIQUES 18. Blanchet et A. Trognon : « La psychologie des groupes » - Nathan Université (Chap. 2) – 200219. Manuel de psychologie sociale - Intervenir en cas d'urgencePrésentationCe dossier n'a aucune prétention d'exhaustivité mais propose simplement quelques documents qui peuvent être utilisés avec les élèves. Nous avons donc choisi des documents présentant les problématiques essentielles que nous avons abordés mais qui sont suffisamment simples pour une utilisation en classe. Nous n'avons, en général, pas choisi de textes « classiques » soit parce qu'ils sont supposés connus des stagiaires soit parce qu'ils sont difficiles d'accès pour les élèves. I - INDIVIDUALISME : DE QUOI PARLE-T-ON ? 1. X. Molenat (dir.) : « L’individu contemporain, regards sociologiques », Ed. Sciences Humaines, 2006 Introduction : L'individualisme, une invention moderne ? L'anthropologue Louis Dumont fut le premier à esquisser une généalogie de "l'idéologie individualiste moderne » [1] (voir p. 15) Son approche s'appuie sur l'opposition entre «holisme» et «individualisme ». Dans les sociétés « holistes » - il faut entendre par là les sociétés primitives, antiques, médiévales (l'Inde classique lui sert de modèle de référence) -, l'individu n'existe pas. Ou plus exactement, l'individu n'est pas la valeur centrale de l'existence. Dès sa naissance, il est absorbé dans un tissu de liens et de relations de dépendances : la famille, le clan, la caste, l'ethnie... qui vont présider à sa destinée. Qu'il naisse esclave ou noble, intouchable ou membre des hautes castes, l'individu est soumis à des finalités qui le dépassent. En Inde, une première marque de l'individualisme apparaît avec la figure du «renonçant». Ce dernier quitte sa famille et sa caste, s'écarte du monde et se consacre à son élévation spirituelle. Dans le christianisme primitif, de tels engagements « hors du monde » existent et expriment aussi cette nouvelle attitude face à la vie. C'est pour L. Dumont une première phase de l'individualisme, un premier détachement par rapport au monde. Après une longue phase de gestation dans le « système de pensée » chrétien, c'est aux XVIIe et XIIIe siècles que l'idéologie individualiste va s'épanouir. A travers les penseurs de la philosophie politique (Thomas Hobbes, John Locke), puis à travers l'esprit des Lumières, les droits de l'individu sont d'affirmer le droit à la sécurité et à la protection (T. Hobbes), et le droit à la propriété (J. Locke). A travers de multiples vicissitudes, l'individualisme va continuer à se déployer. Même les mouvements totalitaires (le fascisme, le communisme), qui veulent imposer la restauration de la communauté contre l'individualisme, ne sont pour L. Dumont que des « pseudo-holismes » qui continuent à sécréter à leur insu le message individualiste. Mous serions donc les héritiers d'un mouvement séculaire, qui n'a cessé d'arracher l'individu à l'emprise de la communauté. Alexis de Tocqueville avait donné une description brillante de ce mouvement dans De la démocratie en Amérique (1835-1840). En 1989, le philosophe canadien Charles Taylor prolonge à sa manière l'étude de la généalogie de l'individu moderne avec Les Sources du moi […]. Son but est de comprendre la formation de « l'intériorité moderne, le sentiment Que nous avons de nous-mêmes en tant qu'êtres dotés de profondeurs intérieures, et la notion qui s'y rattache et selon laquelle nous sommes des "moi"'. Comme L. Dûment, C. Taylor voit dans la Renaissance un moment essentiel de la constitution de l'individualité. La littérature est témoin de cette évolution. Avec ses Confessions, saint Augustin (354-430) avait été un précurseur en explorant les tourments de son « moi intime ». Montaigne (1533-1592) prendra la plume pour oser faire de lui-même l'objet de son étude. Dans ses Essais, il écrit : « Chacun regarde devant soi ; moi, je regarde dedans moi ; je n'ai affaire qu'à moi. » La philosophie de René Descartes marque un autre moment essentiel. Sa pensée repose sur l'affirmation de l'autonomie du moi : Cogito. "Je pense, donc je suis. » |
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