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![]() PREFET DE L’EURE DOSSIER DE PRESSE Présentation du bilan de la sécurité 2013 Préfecture de l’Eure Vendredi 24 janvier 2013, 11h 1. La délinquance En 2013, grâce à l’engagement permanent et quotidien des policiers et des gendarmes, la délinquance a été contenue dans le département de l’Eure. Ces résultats traduisent la capacité de la police et de la gendarmerie à faire évoluer sur le terrain la réponse aux différentes formes d’insécurité.
Les atteintes aux biens diminuent cette année encore de –1%, ce qui confirme une nette tendance baissière amorcée en 2010 (-6%). Elles constituent la part la plus importante des faits de délinquance constatés. Ces chiffres classent l’Eure au 66ème rang national, très en deçà de son poids démographique (43ème rang) . ![]() L’agrégat " délinquance de proximité " qui regroupe les infractions dont les populations souffrent le plus au quotidien à raison du sentiment d’insécurité qu’elles génèrent : les cambriolages, les vols d'automobiles, les vols d'accessoires automobiles, les vols à la roulotte, les destructions et dégradations de biens, les vols avec violence est en baisse de –1,21%. Priorité a été donnée en 2013 à la lutte contre les cambriolages. Maillé d’un réseau routier dense et traversant, l’Eure est, du fait de sa position géographique, exposé plus que d’autres départements à la délinquance itinérante, avec ses conséquences en matière de vols et de cambriolages. Cette délinquance frappe y compris dans les zones rurales et périurbaines. A l’instar de la tendance nationale, les cambriolages ont augmenté, en 2013, de 5,8%, soit 180 faits de plus qu’en 2012. Dans le détail, ils sont en très légère diminution en zone gendarmerie et contenus en zone police. Le renforcement de la présence des forces sur le terrain dans le cadre du plan départemental de lutte contre les cambriolages a permis au dernier trimestre d’inverser de manière significative la tendance. Sur les 3 derniers mois de l’année, les cambriolages ont baissé fortement tant en zone gendarmerie (-18%) qu’en zone police (-12%) par rapport à l’année précédente. L’emploi de réservistes a accru la visibilité des forces sur le terrain. Des dispositifs innovants ont pu être testés comme la mobilisation, en appui des brigades territoriales, des unités motorisées et autoroutières de la gendarmerie regroupées au sein des Pelotons de lutte contre les cambriolages (PLAC). En zone police, une réorganisation du temps de travail a permis d’accroître le nombre de patrouilles aux heures les plus décisives. Grâce au rehaussement de la police technique et scientifique, le nombre de relevés est en hausse, les taux d’élucidation progressent.
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique sont en hausse de +6%. Cette augmentation procède essentiellement de la hausse des violences non crapuleuses, notamment les conflits intra-familiaux et les violences faites aux femmes (+10%). Cela s'explique en partie par l'action des services qui incitent les personnes vulnérables à se déclarer et par la présence des 4 assistantes sociales dans les commissariats et les brigades, contribuant à améliorer l'aide aux victimes. ![]()
Les escroqueries et infractions économiques et financières sont en baisse de –10%, signe que l’importante campagne de prévention menée dans le département depuis 2011 porte ses fruits. ![]()
La lutte contre les stupéfiants a généré une activité soutenue et un fort engagement des services de police et de gendarmerie. Les infractions à la législation des stupéfiants sont en hausse en 2013 de + 0,4% (1539 infractions). L’accent a été mis sur les trafics et le deal de proximité qui représentent 11% des infractions relevées.
![]() Le déploiement de la zone de sécurité prioritaire mixte (ZSP-M) Vernon, Gaillon-Aubevoye, Les Andelys a porté ses fruits. Des tendances très favorables ont été constatées sur les 3 objectifs ciblés :
Sa mise en place a renouvelé les méthodes de travail dans le sens d’une mixité opérationnelle accrue entre forces. Au-delà des résultats très encourageants sur l'évolution de délinquance, cette expérimentation souligne l'apport du travail en réseau de l’ensembles des acteurs de la prévention. Le lien entre les forces et la population est au cœur de la ZSP-M. Cela s’est traduit à Vernon, en zone police, par le recrutement d’un délégué à la cohésion police-population pour améliorer le sentiment de sécurité des habitants des quartiers sensibles des Valmeux Boutardes notamment. Aux Andelys, la gendarmerie et la ville des Andelys ont souhaité réinvestir durablement le quartier des Tours du Levant pour renforcer le lien social aux travers d’actions préventives menées par la brigade de prévention de la délinquance juvénile. Au sein de la ZSP-M, les bailleurs sociaux représentent des partenaires essentiels dans le cadre de la prévention des violences urbaines. La méthode consiste à renforcer le partenariat entre les bailleurs sociaux, les forces et les maires pour construire collectivement une stratégie locale de tranquillité publique qui intègre le développement de la vidéoprotection, la fermeture des halls traversants, le signalement des squats, dégradations et autres situations à problèmes. La prévention des violences en milieu scolaire constitue un autre axe fort de la ZSP-M. En partenariat avec les chefs d’établissement sein du collège Rosa Parks et du lycée Jean Moulin des Andelys, la gendarmerie a mis en place son dispositif SAGES (sanctuarisation globale de l’espace scolaire). De la sécurisation des abords de l’établissement à des actions de prévention ciblées sur les dangers des réseaux sociaux à destination des élèves comme de leur parents, ce partenariat améliore sensiblement le climat scolaire. La ZSP-M est un aussi levier pour décloisonner l'action des partenaires dans le repérage et le suivi des jeunes en difficulté d’insertion plus vulnérables à la délinquance. Une méthode de travail plus opérationnelle et réactive associe l’éducation nationale, les missions locales et les maires qui, par leur connaissance précise du terrain, ont un rôle essentiel à jouer dans le signalement des jeunes décrochés. La garantie jeune expérimentée dans l’Eure cible les jeunes des quartiers sensibles de la ZSP en voie de désocialisation. L'implication forte des élus est un gage de réussite. 2. La sécurité routière 2.1 Les chiffres de la sécurité routière Les chiffres de la sécurité routière en 2013 confirment la tendance à la baisse constatée depuis maintenant plusieurs années. Le nombre d’accidents et de blessés en 2013 confirme une baisse tendancielle dans l’Eure : - 255 accidents (contre 279 en 2012) soit un recul de - 9% ; - 296 blessés (contre 342 en 2012) soit une baisse de - 13,5%. ![]() ![]() C ![]() ![]() 2. 2 Focale sur les accidents mortels Après un début d’année orienté à la baisse en termes de nombre de tués, une inversion de tendance s’est opérée au mois de juillet qui a été particulièrement meurtrier avec 6 tués. Au total, 16 victimes ont été tuées sur les routes du département durant les seuls mois d’été.
Une grande majorité des accidents se déroulent hors agglomération (75%) et hors intersection (83%), sur des routes départementales (83 %), sur autoroutes (11 %) et très peu sur routes nationales (2,8%). Dans 60% des accidents, la victime se trouvait à moins de 20 km de son domicile.
Les causes principales des accidents relèvent de comportements inadaptés des usagers de la route : le défaut de maîtrise (45% des accidents mortels) , l’alcool (20%) et la vitesse inadaptée (17,5%). L ![]() es autres causes prépondérantes génératrices d’accidents sont liées au non respect du code de la route (refus de priorité, dépassement dangereux, déport à gauche, …). Les éléments extérieurs tels que les intempéries ou l’état des infrastructures routières n’influent que marginalement sur l’accidentologie.
Les automobilistes restent les 1ère victimes des accidents mortels de la route représentant plus de 63 % de ces accidents en 2013, soit 23 accidents de véhicules légers sur les 36 accidents mortels. Les usagers de deux roues sont sur-représentés parmi les victimes. On compte en 2013, 13 accidents mortels impliquant des deux roues motorisées (10 motos, 3 scooters) soit 34% alors qu’ils ne représentent que 1% du trafic routier départemental. L ![]() a tranche d'âge des moins de 24 ans reste la plus représentée dans les accidents mortels avec 34% des victimes.
Dans plus de 40% des cas d’accidents mortels, les auteurs tuent soit une victime non responsable de l’accident (29%) soit leur passager (11%). 7 auteurs présumés d’accident mortel (soit plus de 19%) sont des « jeunes permis » (permis inférieur ou égal à 3 ans). 3 auteurs présumés d’accidents n’avaient pas leur permis. 2. 3 Une politique volontariste associant prévention et répression Ces résultats sont le fruit d’une politique volontariste de prévention de la délinquance routière et d ‘un volet répressif qui, conjugués, contribuent à infléchir cette tendance lourde. Un nombre plus important d’infractions a été constaté en 2013 :
En 2013, le Préfet a prononcé près de 2700 suspensions de permis (suspensions pour une période donnée) et 730 annulations de permis de conduire (faisant suite à une perte de points). |
![]() | «projet» : personnels appelés à faire partie de la future unité au 1er janvier 2013 | ![]() | «Bilan 2013» du club Economie de la fonctionnalité et développement durable sur le site du club |
![]() | «leader inclusif» : un binôme composé de Stéphane Forgeron et d’Alain Séguy se propose de centraliser les contributions, à partir... | ![]() | «commerce et distribution» du 15-1-2013; avis du Cneser du 18-3-2013; avis du cse du 21-3-2013 |
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![]() | ![]() | «les sorties pour cessation d’inscription, pour défaut d’actualisation connaissent une hausse d’une ampleur inhabituelle (+38,8 %)».... | |
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