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![]() Dossier 3 : Pourquoi étudier les contreparties de la masse monétaire ? Parce que les agrégats en eux même ne disent rien sur l’origine de la création monétaire, pourquoi la monnaie a été créée. Ainsi l’analyse des contreparties dans le bilan des IFM précise la nature de la demande monétaire et éclaire par la même les canaux de transmission de la politique de l’offre de monnaie. La masse monétaire varie en proportion d’une équivalence comptable avec ses contreparties. Toute la difficulté des ces équivalences réside dans l’hétérogénéité des effets de variation de taux d’intérêt et de taux d’inflation sur la valorisation des actifs a un instant donné. Cela contribue a éclairer les tendances de l’économie dans laquelle circule la monnaie. Quelles sont les deux sources de la création monétaire ? La création monétaire c’est la transformation de créances en moyens de paiement. Les contreparties de M3 sont telles que
Pourquoi dit-on que les banques ont un pouvoir de création monétaire ? Le pouvoir de création monétaire des banques ne se fait pas a proprement parlé sur la base de ressources pré existantes. Certes les banques collectent une épargne de court terme et octroie le crédit a long terme c'est-à-dire emprunte a court terme et prête a long terme, les taux d’intérêt de court terme étant normalement inférieur au taux d’intérêt de long terme, (si c’est pas le cas c’est ce que l’on appel un phénomène d’inversion des taux) mais en outre elles créent ex nihilo un dépôt bancaire par l’octroi d’un crédit, en fait ex nihilo (partant de rien) pas tout a fait disons plutôt que c’est sur l’anticipation d’un flux de revenus issu d’un capital matériel ou immatériel. Ce pouvoir est-il illimité ? Non la création monétaire a 3 limites :
Quelles sont les différences entre les conceptions du multiplicateur et du diviseur de crédit ? Ici comment la masse monétaire varie-t-elle en fonction de la base monétaire ?
Sachant que B = βM avec 0<β<1 : préférence pour le billet. Β dépend du comportement des agents quant a leur manière de payer, en bref c’est un paramètre exogène a la banque centrale, et même exogène au système bancaire. Il en sort que D = (1- β)M et R=gD avec g coefficient de réserve obligatoire 0 Donc BA = βM + gD D’où BA = βM + g(1- β)M Et donc M = ![]() Le multiplicateur est nécessairement supérieur a 1, et plus β et g sont élevés et plus le multiplicateur est faible. Le diviseur de crédit :
Conséquences de multiplicateur et de diviseur : Le schéma de multiplicateur montre comment la surliquidité interbancaire impulsée par la banque centrale s’épuise dans l’octroi de nouveaux crédits c'est-à-dire dans la création de monnaie. le schéma de multiplicateur prévaut dans le cas d’une initiative de la banque centrale, généralement aux USA, c’est une variation de la base monétaire qui provoque une variation de la masse monétaire. [schéma du diviseur] Si au contraire le refinancement se fait comme automatiquement par l’intervention de la banque centrale lorsque la position du système bancaire est asséché, alors l’octroi de nouveaux crédits c'est-à-dire la création de monnaie s’épuise dans un cout de refinancement de plus en plus élevé. C’est plutôt le système bancaire qui est a l’initiative dans le schéma du diviseur, c’est la demande qui contraint le marché, une variation de la masse monétaire provoque une variation de la base monétaire. Schéma du diviseur prévaut en zone euro. EXERCICES : Les premières questions sont dans un système non hiérarchique c'est-à-dire sans banque centrale. MA+B = 1000 + 500 = 1500 CA+B = 1000 + 500 = 1500 On a da= ![]()
Le client utilise son crédit de 300 en tirant des chèques en effectuant des virements etc. a destination de ses fournisseurs. En fonction de la part de marché de la banque A, une partie de la somme mise en circulation reste dans le circuit bancaire de A, en l’occurrence la part de marché ici da=2/3. C'est-à-dire que en hypothèse parmi les fournisseurs que le clients a payer avec les 300, 2/3 sont théoriquement des clients de la banque A donc revient dans le système bancaire de A. l’autre partie de la somme (1/3) va de la banque A à la banque B, la banque détient donc une créance sur la banque B, et le rôle du marché interbancaire est précisément de compenser les dettes et créances que les banques ont les unes sur les autres. Pour éteindre sa dette la banque A peut demander un prêt a la banque B ou lui fournir des effets représentatifs des crédits accordés bref il s’agit d’opérations de refinancement.
Masse monétaire = 1200 + 600= 1800 Le contrepartie est toujours composée de crédit 1300+500=1800 , remarque : le refinancement ici n’est pas contrepartie c’est évident si on agrège les bilans dans ce cas ils disparaissent. Question 3 : Suite a la création monétaire de 200 la fuite hors du réseau de A : FA=200x dB= 200 x 1/3 =200/3 FB= 100xdA= 100 x 2/3 = 200/3 La fuite de A vers B compense la fuite de B vers A, nulle opération de refinancement n’est nécessaire. Pour la banque A les 200 qu’elle crée, il va en rester dans son réseau 200xdA = 400/3. De plus A reçoit 200/3 issue du réseau de B, a l’issue de tout ça on a une variation des dépôts a vue de A de : ΔDAVA= 400/3 + 200/3 = 200. Pour B elle crée 100, ces 100 sont dépensés. B reçoit 100/3 et reçoit 200/3 des clients de A donc ΔDAVB= 100/3 +200/3 = 100.
FA=CA.(1-dA) FB=CB.(1-dB) dA= 1- dB il faut : FA=FB CA.(1-dA)= FB=CB.(1-dB) <=> CA/CB=dA/dB Les fuites hors de chaque réseau se compensent si les banques accordent des crédits a proportion de leur part de marché. Question 4 :
A l’actif dans le bilan de la banque centrale :
Passif de la banque centrale :
La masse monétaire est égale au montant détenu par les ANF. M= DAV + billets = 1500 + 300 = 1800. Les contreparties : Banques commerciales : Res + C = Ref + DAV Banque centrale : Or/devises+ C/T + Ref = Res + billets IFM agrégé : Res + C + Or/devises+ C/T + Ref = Ref + DAV + Res + billets or/devises + C + C/T = DAV + billets.
Question 5 : Remarque : si les banques commerciales prennent l’initiative d’une création monétaire, qui est ensuite validé (c'est-à-dire refinancé par la banque centrale) on a affaire ici a une logique de diviseur de crédit. Le coefficient de préférence pour le billet est ici b= billet / M = 300/1800 = 1/6, les ménages payent 1/6 de leurs dépenses en billets. A chaque crédits supplémentaire une fraction b de ce crédit est transformé en billet, billet que les banques commerciales doivent se procurer sur le marché monétaire par des opérations de refinancement. Au niveau des dépôts a vue il reste un montant de dépôt a vue = (1-b).DAV . sur ces DAV a nouveau les banques doivent constituer une réserve obligatoire supplémentaire égale (1-b)g (pour un euro de crédit supplémentaire. Ce supplément de réserve les banque doivent se le procurer donc cela engendre une autre opération de refinancement. Le diviseur de crédit d mesure justement le besoin total de monnaie centrale impliqué par ces deux opérations de refinancement (pour les billets et pour les réserves) soit pour un euro de crédit nouveau : d= b + (1-b).g . le diviseur de crédit est d’autant plus fort que la préférence pour la monnaie est forte (b élevée) et g élevé (taux de réserve imposé par la banque centrale). G est une mannette d’action entre les mains de la banque centrale. Ici d= 1/6 + (1-1/6).1/10= 0,25 Avec ΔM = 360 (crédit supplémentaire) : ΔBA= d.ΔM ΔBA= 0,25.360 ΔBA=90 Question 6 : On sait que ΔM = ![]() ΔM = ![]() Réserve excédentaire = 240 -150= 90 Crédits nouveau de 90. Ces crédits nouveaux vont donner lieu a une demande de monnaie de 90 x 1/6 = 15, les banques commerciales feront face a cette demande de monnaie de leur client en puisant dans leurs réserve excédentaire. En outre ces nouveaux crédits 90 nécessitent une variation des dépôts a vue de 90-15= 75. Ce qui implique une augmentation du plancher de réserve obligatoire de 75 x 1/10 = 7,5. D’où un seuil de réserve obligatoire= 150 +7,5= 157,5.
Oui réserve excédentaire de 225-157,5=67,5.
Une euro de crédit supplémentaire implique 1/6 euro de fuite en billets et 1/12 euro pour la constitution de réserve obligatoire. En clair un euro de crédit implique ¼ d’euros en monnaie BC. Un euro de réserve excédentaire s’épuise donc au 2/3 dans la fuite en billet et au 1/3 dans l’élévation du plancher obligatoire et permet de créer 4 euros de crédit nouveau. D’où 90 euros de réserve excédentaire permettent d’accorder 90x4= 360 euros de crédits nouveaux. On retrouve le multiplicateur 360/90=4. En bref a l’issu du processus de multiplication.
M= M/MBC = (B+D)/(B+R) = ![]() ![]() ![]() Question 7 a. A l’issue d’un processus de multiplicateur ou d’un diviseur de crédit, dans les deux cas la masse monétaire s’élève de 360 par rapport a la situation initiale c'est-à-dire 2160. b. m= 1/d dans le cas du diviseur ceux sont les banques commerciales qui ont pris l’initiative de la création monétaire. Cela fait naitre une demande de monnaie banque centrale que la BC est supposée satisfaire en échange d’un refinancement. Dans le cas du multiplicateur c’est la banque centrale qui a pris l’initiative, cet abaissement du coefficient de réserve obligatoire crée une excédent de réserves chez les banques commerciales ce qui pousse les banques commerciales a accorder plus de crédit et /ou si le montant de refinancement ne varie pas. L’analyse par diviseur ou par multiplicateur dépend de la disposition de la banque centrale a fournir la liquidité interbancaire qui permet l’expansion du financement de l’économie. Si la banque centrale est plutôt volontaire on devra dans la plupart du temps faire des analyse en cas de multiplicateur. Si la banque centrale est passive, on aura plutôt affaire a une logique de diviseur. En pratique la BC rend l’initiative de la création monétaire par les banques commerciales plus ou moins couteuses, en agissant par le taux d’intérêt (le fameux taux directeur) auquel elle prête sa monnaie aux banques commerciales lors des opérations de refinancement. Question 8 : a.
On a ici une balance commerciale excédentaire. Les exportateurs reçoivent de devises dans leur dépôts a vue, les banques commerciales cèdent ces devises à la banque centrale qui va en échange créditer leurs réserves. On considère que les fuites en billets s’appliquent ici aussi. 3 choses pour conclure :
b. la fuite en billet est supposée être la même pour les paiements au reste du monde. Les agents paieront au reste du monde 20 devises en billet et 100 billets en DAV.
Refinancement en rouge 3 conclusions :
c. le solde des transactions courantes a donc un double impacte sur la masse monétaire : - un impact direct : par l’augmentation ou la diminution de la contrepartie externe. - un impact indirect : lié a l’amélioration ou à l’assèchement de la liquidité interbancaire, mouvement qui incite ou désincite les banques à
Question 9 :
3 points :
c. On voit ici qu’un endettement accru de l’Etat vis-à-vis de la banque centrale augmente la masse monétaire par un double effet : - par un effet directe par la contrepartie interne. -par un effet indirect sur la liquidité interbancaire. A l’inverse lorsque l’état se désendette cela contracte la masse monétaire :
Question 10 : Théorie quantitative de la monnaie TQM : MV=PY. En taux de variation : m + v = p + y m= 6% M = ![]() En taux de variation : m= multiplicateur + h => h= 6% car multiplicateur en terme de variation =0 La monnaie centrale est créée en contrepartie de 3 choses : des opérations avec l’extérieur, en contrepartie des opérations avec le trésor, en contrepartie des opération avec les banques commerciales dont le poste refinancement signale l’état.
La banque centrale n’a qu’une maitrise relative de ses taux d’intérêt, a volume de refinancement fixé, si les banques commerciales ont un fort besoin de refinancement quand même alors le prix en cours sur le marché monétaire (taux d’intérêt de court terme) amorce une hausse qui va normalement se répercuter sur l’ensemble des taux. Quand les taux de court terme sont supérieur aux taux de long terme la se déclenche une crise bancaire, car le système bancaire se retrouve dans une fragilité de solvabilité.1>1> |
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