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Partie 2 : La création Monétaire Intervention de 4 acteurs : La banque centrale Les banques commerciales Les déposants Les emprunteurs auprès des banques Rôle prépondérant de la banque centrale
banque centrale
Deux postes
= avoirs détenus par les établissements de crédit sur leurs comptes à la banque centrale Les réserves obligatoires, obligation pour les banques commerciales de déposer une fraction de tout nouveau dépôt sur le compte de la banque centrale. Les réserves excédentaires, par différence, parts des réserves non obligatoires, ce qui dépasse le montant limite de la loi.
Monnaie de banque centrale = base monétaire = somme des postes figurant au passif du bilan de la banque centrale MBC = B + R Avec : MBC = monnaie de banque centrale B = billets en circulation R = réserves des banques Réserves = réserves obligatoires + réserves excédentaires R = RO + RE Avec RO = réserves obligatoires RE = réserves excédentaires
MBC = B + RO + RE Monnaie centrale = liquidité bancaire = réserves des banques Masse monétaire (au sens M1) = billets (circulation) + dépôts M = B + D Avec M = masse monétaire D = Dépôts
Achat de montant x Trois configurations possibles : La banque centrale achète
Le vendeur des titres déposant le chèque remis en paiement à sa banque (cas 2) Encaissant le chèque sous forme de billets (cas 3) Cas 1 Système bancaire
Banque centrale
Cas 2 Secteur privé non bancaire
Système bancaire
Banque centrale
Cas 3 Secteur privé non bancaire
Banque centrale
=> le choix de la forme de détention du paiement reçu par le vendeur des titres – le dépôt bancaire ou les billets – est déterminant pour l’effet sur la monnaie centrale.
Mais : quelle que soit la forme de détention choisie, augmentation de la monnaie de banque centrale. Nb : effets des ventes symétriques aux effets des achats => par les opérations d’achats et de ventes à l’open market, la banque centrale contrôle mieux la monnaie de banque centrale que la monnaie centrale
Cas en présence ; un individu décide de retirer un montant x sur son compte et de le conserver en espèces. Secteur privé non bancaire
Système bancaire
Banque centrale
Les billets augmentent de x.
Mécanisme du multiplicateur : Une augmentation de la monnaie de banque centrale permet d’augmenter – au multiple – la masse monétaire. Multiplicateur = relation entre la masse monétaire et la monnaie de banque centrale
MBC = B + RO + RE M = B + D Comportement des agents économiques Les agentes détiennent une proportion b de la masse monétaire sous forme de billets : B = bM Avec b : le taux de préférence des agents pour les billets Les banques accumulent des réserves obligatoires au taux r : RO = rD Avec R : taux de réserves obligatoires Les banques accumulent des réserves excédentaires au taux e RE = eD Avec e : taux des réserves excédentaires Les réserves excédentaires servent à prévoir les retraits de dépôts pour ne pas subir les conséquences négatives (vendre des titres, accorder moins de crédits)
Démonstration de la formulation du multiplicateur M = B + D Or B = bM d’où M= bM – D Donc D = (1–b)M Revenons à la relation : MBC = B + RO + RE En utilisant B = bM, RO = rD, nous pouvons écrire : MBC = bM + rD + bM +(r+e)D En intégrant D = (1-b) M nous obtenons : MBC = bM + (r+e)(1-b)M = (b+(r+e)(1-b))M Ce qui implique M = [1 / ( b+ (r+e) (1-b)) ] x MBC Le multiplicateur monétaire que nous noterons m, s’écrit donc: m = 1 / [b + (r+e)(1-b)] Influence des paramètres
à compléter. Augmentation des réserves des banques commerciales auprès des banques centrales.
La banque centrale achète des titres aux banques pour une valeur de x euros.
Trois mécanismes principaux (des fuites)
La création monétaire : dérivation dynamique du multiplicateur Valeurs des paramètres : b = 20% r = 10% e = 5% La banque centrale achète des titres aux banques pour une valeur de 1000 euros. Les banques accordent des crédits à hauteur de 1000 euros.
1000 – (200 + 80 – 40) = 600 euros.
Dérivation du multiplicateur Fuites d’une période donnée : Montant du crédit accordé en début de période multiplié par : 0,2 + (0,1 + 0,05) x 0,8 = 0,32 En raisonnant par rapport à une colonne donnée du tableau : nous passons d’une ligne à la suivante en multipliant le montant initial par (1-0,32) = 0,68 Ceci implique que la somme des valeurs d’une colonne correspond à la formule suivante, étant donné un montant initial x X + 0,68x + 0,68 (0,68x) + 0,68(0,682x) + … 0,68 (0,68n-1 x) = x + 0,68x + 0,68²x + 0,683x+ … + 0,68nx = x(0,68 + 0,68² + 0,683 + … + 0,68n) = 1 / [ 1 – 0,68] x X = 3,125 x Constitution, par la banque où ces dépôts sont créés de réserves obligatoires au taux r : Et de réserves excédentaires au taux e. Dérivation de la formulation du multiplicateur Somme des fuites d’une période donnée : = montant du crédit accordé en début de période multiplié par b-1(r+e)(1-b) D’où : si le montant du crédit accordé à la première période est x, le montant du crédit accordé à la deuxième période est : x – x [b + (r+e)(1-b)] = [1- (b+(1+e)(1-b)] x En sommant les crédits accordés sur les différentes périodes, on obtient une suite géométrique de raison 1[b+(r+e)(1-b)] D’où la somme des crédits accordés sur les différentes périodes s’écrit : x(1 / [1-[(b+(r+e)(1-b)]]) = x (1 / b+ (r+e) (1-b)) Impact de la création monétaire sur les bilans Supposons que la banque centrale achète des titres aux banques pour une valeur de 1000 euros. Les valeurs des paramètres sont : B = 20 % R = 10 % E = 5 %
monnaie créée = somme des nouveaux crédits : 3, 125 x 1000 = 3125 euros. Monnaie fiduciaire : 3,125*200 = 625 euros. Monnaie scripturale : 3,125*800 = 2500 euros Variation des bilans : Système des bilans : Système bancaire
Banque centrale
Optique du multiplicateur : rôle initiateur de la banque centrale. Approche du diviseur : rôle moteur des banques commerciales. Les banques commerciales décident d’elle-même d’initier le processus de création monétaire.
MBC = (b+(r+e)(1-b)M
d : b + (r+e)(1-b) Signification du diviseur de crédit ! Fraction d de la masse monétaire créée, émise par la banque centrale sous forme de refinancement. Rôle initiateur des banques :
Variations des bilans : Système bancaire
Banque centrale
Elle jouera un rôle sur le refinancement en modifiant son coût (taux d’intérêt). La banque centrale ne sera pas forcément motivée pour entraver le processus de création monétaire, risque d’instabilité du système financier. Il faut qu’il y ait une demande de crédit aux banques commerciales pour qu’elles soient motivées à le faire. Taux d’intérêt intéressant et risque de non remboursement pas trop élevé.
Etats-Unis Création monétaire via les opérations d’open market au sens strict (achat/vente ferme de titres d’Etat aux conditions du marché) principalement. Création monétaire comme source principale même s’il existe d’autres possibilités. =>adéquation du modèle du multiplicateur monétaire. Zone euro : Les banques obtiennent la liquidité principalement via les opérations principales de refinancement (définition plus large des opérations d’open market, différente de la source principale de création monétaire) Opération principales de refinancement (prise en pension _ transfert de propriété provisoires) Il y aura aussi des prêts garantis (prêt de monnaie centrale contre remise de garantie) Inadéquation du modèle du multiplicateur monétaire. Analyse différente.
On fonctionne au prix de la monnaie centrale (taux d’intérêt payé sur le refinancement) non par rapport à la monnaie de banque centrale.
Grande variabilité du multiplicateur monétaire de la zone euro.
Analyse comptable Basée sur le bilan consolidé des institutions financières monétaires (IFM)
On raisonne sur les contreparties de M3. Elles sont en fait les sources de la création monétaire. Consolidation des bilans de la banque centrale et du système bancaire. D’un côté bilan du système bancaire, de l’autre le bilan du système. Les réserves apparaissent au passif de la banque centrale et à l’actif de la banque commerciale.
Actif du bilan consolidé des IFM Les trois sources principales de la création monétaire
(consommation, investissement dans un logement, investissement pour les entreprises) Composante majeur de l’actif : prêts au secteur privé(= 67%) du montant du bilan. deux dernières contreparties : Contrepartie interne = créances sur les résidents
Deux éléments principaux :
Bilan consolidé des IFM en 2003
A noter : les proportions relatives de l’agrégat M3 et des engagements non monétaires dans l’ensemble du passif.
Identité comptable reliant les variations de M3 et de ses contreparties : Variation des créances nettes sur les non-résidents + Variation des créances sur les administrations publiques + Variation des créances sur le secteur privé - variation des engagements financiers à long terme = Variation de M3
Eléments à analyser conjointement
Deux sous-périodes sur la période 1998/2003 1998/2000
2001/2003
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