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1ère STMG – Sciences de Gestion – Formation avril 2012 – Gestion et création de valeur – Question 2 Valeur perçue
Deux cas sont proposés. Permet de montrer qu’il n’y a pas qu’une seule approche, qu’une seule solution de cours, et qu’il est intéressant d’envisager en même temps des mises en situation réelles et des mises en situation fictives (la démarche du questionnement ne limite pas la liberté pédagogique de l’enseignant). La première proposition, à partir d’annexes simples, propose un (petit) calcul de coûts comparatifs, qui met bien en évidence les coûts cachés dont il faut tenir compte. La deuxième proposition est basée sur deux cas d’entreprises réelles (Rim et Picard) L’idéal est de compléter avec des organisations autres que des entreprises. La valeur perçue : 1ère proposition MISE EN SITUATION ANNEXE 1: Gaëlle souhaite acquérir un Smartphone, Elle dispose de 25000 points chez son opérateur Bouygues-Télécom et hésite entre différentes solutions qui s’offrent à elle : - Renouveler son abonnement chez Bouygues Télécom à 38.90€ avec un engagement de 24 mois communication SMS/MMS illimités et ainsi bénéficier d’un Iphone 4S au prix de 139€. Elle pourrait ainsi bénéficier du service client proposé par cet opérateur, et retirer immédiatement son téléphone à la boutique. Souscrire un abonnement Free à 19.90€ illimité et commander son téléphone sur internet à 540€. Cependant elle a quelques inquiétudes relatives à la qualité du réseau de cet opérateur. A partir de l’Annexe 1
Quels sont les différents éléments à prendre en compte pour effectuer cette comparaison ? Notion de calcul rationnel Bouygues
Free
Attention : Free ne sera peut-être pas le plus concurrentiel sur une autre durée.
Quels sont ceux que vous pourriez citer ? Notion de notoriété spontanée SFR, virgin mobile …. La notoriété spontanée : ce sont les personnes pouvant citer spontanément la marque, l’entreprise… sans aide.
Cette expérience va-t-elle avoir une influence sur sa décision d’achat ? Pourquoi ? Notion de satisfaction client. Gaëlle a donc été satisfaite, la satisfaction entraîne en principe la fidélité. Le client aura tendance à renouveler son expérience. La satisfaction : résulte de l’écart entre la performance perçue et les attentes du consommateur.
Comment qualifieriez-vous l’image actuelle de Free ? Notion d’image de marque, Notion de qualité « Ich bin ton père » ou alors « crétin.fr », sont des slogans qui ne peuvent pas passer inaperçus, dans nos cerveaux de consommateurs. Free nous fait passer un message clair : « nous ne sommes pas comme nos concurrents !». Free a la volonté de conquérir un public « intelligent » qui ne payera pas plus cher , un service de qualité semblable. Cependant Free s’attire également de nombreuses critiques (fiabilité du réseau, qualité du service) Dans l’esprit de la plupart des consommateurs Free a l’image d’un opérateur compétitif au niveau des prix mais dont la qualité est moyenne. Image de marque : Ensemble des représentations mentales associées par un individu à un produit, une marque, une organisation. Qualité : Aptitude d’un produit à satisfaire pleinement les besoins.
Notion de valeur perçue Gaëlle va mettre en balance les bénéfices perçus (produits principal, performances, qualités, services associés, marque …) et les coûts perçus (prix, efforts et temps nécessaire pour acquérir le produit, risque, coût du changement … Le prix n’est pas le seul élément qui intervient dans la perception de la valeur d’une offre. Cette valeur perçue est relative et propre à chaque individu. Valeur perçue : perception par le client du rapport entre ce qu’il obtient et ce qu’il donne ANNEXE 2 : La marque Le Guérandais L’image et les valeurs transmises par le sel de Guérande Le Guérandais : Le sel provient des marais salants de Guérande où il naît de la seule action de l’océan, du soleil et du vent. Il est récolté à la main, selon le savoir-faire unique et ancestral des paludiers. Il est 100 % naturel, non raffiné et ne comporte aucun additif. Il procure ainsi le plaisir d’un sel vraiment authentique. Il est porteur d’une éthique et de valeurs chères aux paludiers. Il est le sel des gastronomes et des chefs cuisiniers. La notoriété du sel de Guérande Le Guérandais : Selon le dernier sondage BVA de juin 2006, la marque «Sel de Guérande» reste, parmi les personnes interrogées, la deuxième marque la plus connue. La fleur de sel est connue par un nombre toujours croissant de consommateurs et Guérande est perçue comme l’origine la plus authentique et traditionnelle pour la grande majorité d’entre eux. Alors le sel de Guérande Le Guérandais méritait bien que l’on fasse à nouveau parler de lui… Source : www.salinesdeguerande.com Selon sujet 2ème groupe d’épreuve 2010 Métropole. A partir de l’annexe 2 : 1. Définissez la notion de notoriété et précisez comment elle peut être évaluée ? La notoriété est un facteur qui dépend de la connaissance que fait chaque individu de la marque, du produit, ou de l'entreprise. Elle s’évalue soit par : - La notoriété spontanée : ce sont les personnes pouvant citer spontanément la marque, l’entreprise… sans aide. - La notoriété assistée : ce sont les personnes choisissant la marque dans une liste comme la connaissant. 2. Identifiez les critères de perception de la valeur de l’offre « sel de Guérande » pour le consommateur. D’après le texte, Les 3 critères de perception de la valeur de cette offre sont : - La qualité : Le sel de Guérande est 100 % naturel, non raffiné récolté artisanalement. (Certains produits ont un label rouge) ; - Image : 2ème marque la plus connue et Guérande est perçue comme l’origine la plus authentique et traditionnelle du sel ; - Le positionnement : sel authentique, porteur d’une éthique et de valeur (ou sel des gastronomes et des chefs cuisiniers). La valeur perçue : 2ème proposition MISE EN SITUATION ANNEXE 1 : Pourquoi BlackBerry ne répond plus Quel retournement ! La firme canadienne, dont le clavier en dur et la messagerie en temps réel étaient hier encore plébiscités par les cadres, s’est fait détrôner par l’iPhone et Android. Le fabricant canadien continue à décrocher. Encore numéro 2 mondial des smartphones fin 2009 avec 19,9% du marché, BlackBerry n’en est aujourd’hui plus que le quatrième acteur avec 10,1%, selon le cabinet StrategyAnalytics. Et ce n’est sans doute pas fini : un tiers des cadres de grandes entreprises sondés par l’Institut EMA à l’automne songent à plaquer la marque d’ici un an. Côté tablette, c’est pire. La PlayBook ne s’est écoulée qu’à 700 000 exemplaires depuis sa sortie en avril quand Apple en vendait trente fois plus dans le même temps. Conséquence directe de ces mauvaises performances, le bénéfice de Research in Motion (RIM), maison mère de BlackBerry, a fondu de 35% au premier semestre. A Waterloo, siège du groupe en Ontario, les salariés ne voient plus vraiment comment gagner la bataille. [….]RIM souffre aussi de la pauvreté de son magasin d’applications. Créé en 2009, celui-ci ne compte que 46 000 programmes, contre plus de 500 000 chez Apple et Android. Il faut dire que la firme canadienne a tout fait pour dégoûter les développeurs ! D’abord, sous prétexte d’un tri qualitatif, elle leur a interdit de vendre leurs créations moins de 2,75 euros et leur a réclamé 146 euros pour les mettre en ligne (18 chez Google). Pis ! En février, l’entrepreneur Jamie Murai a raconté sur son blog que BlackBerry lui avait même réclamé une pièce d’identité certifiée par notaire… La société a depuis allégé ces procédures kafkaïennes. Mais le mal est fait. Seulement cinq des dix applications payantes les plus téléchargées en 2010 sur l’iPhone sont aussi sur BlackBerry alors qu’elles sont toutes sur Android. Si vous trouvez une foultitude de tableurs et de gestionnaires de dépenses, pas moyen, par contre, de lancer des pierres sur les piafs d’AngryBirds. L’appli la plus téléchargée de tous les temps n’y figure pas. […] Source : Capital 03/01/2012 à 05:00 / Mis à jour le 23/01/2012 ANNEXE 2 : caractéristiques comparées de deux smartphones Blackberry9900 boldiphone 4S ![]() ![]()
ANNEXE 3 : La valeur perçue
ANNEXE 4 : Picard : un vrai chef Dans le milieu, c’est connu, Picard ne fait pas de cadeaux à ses fournisseurs. Même à quinze jours de Noël. Début décembre, Jean Bolopion, le patron de la pâtisserie industrielle Prolainat, n’avait qu’un dernier lot de bûches à envoyer au roi du surgelé avant de planifier sereinement ses vacances. Quand vint la tuile : l’ultime série de son dessert s’est vue recalée au contrôle qualité de Picard. «Nous avons dû mettre 10 000 unités à la benne, précise notre homme, un brin contrit mais sans amertume. C’était justifié. Pourtant, le défaut était bénin. La bûche n’était simplement pas assez rose, une histoire de purée de pamplemousses trop cuite. «Ce n’est jamais une partie de plaisir de refuser un lot, précise Elisabeth Bouton, directrice qualité de l’enseigne. Mais nous ne pouvons pas laisser passer un produit qui n’est pas parfait.» Ecorner la réputation de qualité de Picard ? Ce serait tuer la poule aux œufs d’or. Avec ses petits plats ultra-élaborés, des canapés apéritifs aux macarons de fin de repas, le distributeur s’est forgé une image de traiteur haut de gamme très lucrative. A la tête d’un réseau de 860 magasins, l’enseigne a enregistré un nouveau chiffre d’affaires record l’année dernière, à plus de 1,2 milliard d’euros. Grâce à son positionnement premium, le spécialiste du froid s’autorise des prix souvent supérieurs à ceux des rayons surgelés des grandes surfaces et dégage une rentabilité à faire rêver. Quand le résultat net d’un Carrefour ou d’un Leclerc dépasse difficilement 3%, celui de Picard flirte tranquillement avec 8%. Ce qui ne l’empêche pas de gagner sans cesse de nouveaux fidèles. «Selon notre étude auprès de 5 000 consommateurs, c’est la marque de distribution préférée des Français», note Guy-Noël Chatelin, associé chez OC & C Strategy. En 2011, chaque jour, plus de 160 000 clients ont franchi les portes d’un magasin Picard pour en ressortir avec, en moyenne, 25 euros d’achats. A elle seule, la chaîne au flocon de neige représente désormais 20% du marché des surgelés. […]Une équipe de 25 personnes se charge de concocter des nouveautés, cubes de potiron, riz gluant à la mangue ou millefeuilles de saumon. Souvent ingénieurs agro, ils se disent «fans de bouffe» et vont chercher l’inspiration dans les restaurants du monde entier […]Dans les bacs du distributeur, 1 200 références se serrent les coudes. Toutes sous logo Picard, à quelques produits Häagen-Dazs ou Charal près. Et pourtant, la chaîne ne fabrique rien. Pour alimenter ses congélateurs, elle fait appel à 200 sous-traitants. Des partenaires triés sur le volet que Picard va chercher le plus souvent en France (65%), mais aussi en Thaïlande pour les bouchées asiatiques, en Belgique pour les gaufres, en Italie pour les pizzas… «Leurs recettes sont compliquées, ce n’est pas donné à tout industriel», glisse un heureux élu. […]Prenez la recette d’un plat cuisiné. «Picard définit bien sûr un pourcentage de viande, mais précise également le morceau voulu ou l’origine de la bête, énumère un fabricant de longue date. Ensuite, il indique la quantité désirée de chaque légume, la variété, la maturité et la taille des fragments.» Pour les produits bruts, idem : les fruits doivent être récoltés au plus haut de la saison, les poissons ne peuvent être surgelés plus de trois jours après la pêche… Et pas la peine d’essayer de filouter : le service qualité veille. Dans le centre de Nemours, des agents testent chaque production avant qu’elle soit envoyée aux magasins. «On réalise en moyenne 70 000 analyses par an et on rejette 300 lots sur 20 000», résume Elisabeth Bouton. Six chimistes se chargent de vérifier les taux de nitrate, de radioactivité ou de sucre. Sept autres experts s’assurent de la conformité de l’aspect et du goût. Au moindre problème, retour à l’envoyeur. A se demander s’il ne faut pas être un peu maso pour livrer Picard… «Cela en vaut la peine», certifie un sous-traitant du rayon dessert. D’abord, la star du congélateur évite de tordre le bras de ses industriels. Ensuite, elle partage ses innovations. Après deux ou trois ans d’exclusivité, un partenaire peut décliner la recette pour son compte et la proposer au tout-venant. Avant de faire la fortune de Tipiak, les galettes surgelées avaient pris leur envol dans les bacs de Picard… Et les profits, chez Picard, c’est sacré : en dehors de l’assiette, le cuistot rogne sur à peu près tout. Pour limiter ses coûts, l’entreprise a externalisé toute la logistique, transport, entrepôts et gestion des stocks, à trois partenaires. Et, vu les volumes en jeu, elle a pu imposer des tarifs similaires à ceux de ses concurrents malgré des exigences supplémentaires : une congélation à – 22 °C au lieu de 18 et surtout une kyrielle de petits services. Manutentionnaire, vigile, caissier, conseiller client, un salarié fait en effet tout en boutique, même le ménage ! Et pas n’importe comment : il doit être souriant, connaître chaque référence et glisser lui-même les produits dans le sac des clients. En retour, il peut espérer de jolies primes annuelles, équivalentes à deux, voire trois mois de salaire. «Mais la rémunération mensuelle rase les cacahouètes, tempère Boris Merlino, délégué syndical CGT. En tant qu’adjoint, je gagne environ 1 200 euros net, après onze années d’ancienneté.»Picard surveille aussi de très près ses coûts immobiliers. Chaque année, quinze développeurs dénichent une trentaine de nouveaux emplacements stratégiques. Toujours en location. «Acheter nous forcerait à grignoter un peu de capital, glisse Philippe Pauze, le P-DG. Nous préférons limiter nos investissements.» Source : Capital 08/03/2012 A partir des Annexes 1, 2 et 3
A partir des Annexes 1, 3 et 4
Cette valeur est essentielle pour améliorer sa valeur financière
en gras dans les textes
Elle dépend d’éléments qui se modifient avec l’environnement Reprendre sous forme de synthèse avec les élèves Gestion et création de valeur- Question 2 – Valeur perçue Page |
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