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SECTION 3 : LES DIFFERENTES FORMES DE PLUS - VALUESIntroduction : A - M - A’ A’ > A avec A’ - A = plus - value échange ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Ft ( capital variable) ![]() Production L’exploitation se fait dans le processus de production. La plus - value se fait dans la sphère de production 2 NOTIONS : taux de profit taux d’exploitation TAUX D’EXPLOITATION (ou taux de plus - value ) : c’est le rapport entre la plus - value et la valeur de la force de travail. TAUX DE PROFIT : c’est la plus - value sur l’ensemble du capital engagé. PL T ![]() V PL T ![]() C + V 3 façon de compter la plus - value : 0 4 h 8 h 1) capital variable plus - value capital constant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 800 F 800 F 200 F P L 800 4 t ![]() ![]() ![]() C + V 1000 5 PL 800 4 T ![]() ![]() ![]() V 800 4 Comment peut - on augmenter la plus - value ? A - LA PLUS - VALUE ABSOLUE : C’est quand il y a augmentation de la journée de travail sans augmentation des salaires. 10 h Capital variable 2 ![]() ![]() ![]() ![]() 800 F (4 h) 1200 F (6 h) 6 1200 T ![]() ![]() 4 800 Le prix du magnétoscope ne bouge pas. La plus - value absolue, c’est la plus - value la plus brutale. Elle est très présente dans les début du capitalisme mais :
B - LA PLUS - VALUE RELATIVE Elle est liée à la baisse de la valeur de la F t qui découle des biens de productivité dans les secteurs des biens de consommation ouvrière. La plus - value relative ne signifie pas qu’il y ait une baisse du niveau de vie du travailleur. Au contraire, il peut y avoir une plus - relative et hausse du niveau de vie. La valeur de la F t est fixée par la valeur des biens socialement nécessaires. On a doublé la productivité. 4 h 8 h K V plus - value 3 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 2 h 2 400 ![]() ![]() 2 h = 400 F 6 h = 1200 F 3 b) 4 h 8 h K V 5 h ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 600 F 1000 F 5 1000 t ![]() ![]() 3 600 C’est la lutte des classes qui fait que le variable augmente. La plus - value relative (pas de limites) nous confronte à un problème inaccessible au capitalisme individuel. Ce que consomme un ouvrier, ce n’est généralement pas ce qu’il produit. La valeur de F t détermine la plus - value relative. Pour augmenter la plus - value relative, il faut baisser le temps de travail mais comment augmenter la productivité ? C - LA PLUS - VALUE EXTRA Marx a peu développer ce point. Il l’aborde dans la plus - value relative. La plus - value extra est celle qui est fait par un capitaliste individuel, grâce à des innovations qui vont lui permettre de produire les mêmes marchandises que les concurrents mais en moins de temps. Imaginons un capitaliste qui réalise des innovations purement organisationnelles. Par cette innovation, il produit cette même marchandise mais en moins de temps. 4 h 8 h 4 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 800 F 3200 F ![]() plus - value extra = 2400 F 2400 t ![]() 800 REMARQUES :
Le capitalisme recherche toujours la façon la plus efficace de produire. Plus le capitaliste augmente la productivité de ses ouvriers, plus la plus - value extra est importante.
La réalité, c’est 4 b) 4 b) la productivité est multipliée par 2 pour produire un magnétoscope, il faut 4 h de travail vivant. La capital constant n’est plus de 200 F mais de 300 F (soit 1 h 1/5 de capital variable) 4 h ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 800 F 2200 F 3000 F 3600 F (2 magnétoscopes) - 600 F (300 F par magnét. De K C) 2200 T ![]() 800
Donc sa plus - value extra va baisser. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 800 F 2600 F le capital constant = 300 x 2 = 600 F la plus - value = 1800 F Les autres capitalistes connaissent le nouveau système et imitent. Par le jeu de la concurrence, c’est la nouvelle méthode de production qui devient la norme. Dès lors qu’elle devient la norme, il n’y a plus de plus - value extra. 4 d) au bout d’un certain laps de temps… 4 h 8 h ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 800 F 800 F 600 F 2 magnétoscopes = 2200 F 1 magnétoscope = 1100 F P L 800 800 t ![]() ![]() ![]() C + V 800 + 600 1400 Le taux de plus -value ne bouge pas. Il est = à 100 % Donc le temps de travail socialement nécessaire baisse. On a là une explication marxiste : pourquoi la valeur des marchandises à tendance à baisser ? tout se comprend par la concurrence des capitalistes. Marx insiste pour dire que le capitalisme n’est pas seulement la lutte des classes entre les capitalistes et les prolétaires. C’est aussi la lutte à mort des capitalistes entre eux. (pour s’accaparer de la plus -value extra) IMPORTANT :
La plus - value est dans la sphère de production. Elle n’existe que parce qu’il y a une norme sociale qui s’impose sur le marché. (norme supérieure à la valeur du capitalisme) Par la récession du marché, de la concurrence, c’est la technique de production la plus efficace qui va s’imposer.
La valeur de F t, c’est le temps de travail abstrait socialement nécessaire pour produire la marchandise consommée par les ouvriers.
Chaque magnétoscope = 1100 F (le prix a baissé mais pas de moitié car le capital constant a augmenté) P L L ![]() C + V Taux de profit en 1) = 80 % 800 800 T ![]() ![]() 800 + 600 1400 donc il a baissé entre 1) et 4 d). La recherche de la plus - value extra permet de mettre en évidence la baisse du taux de profit. CHAPITRE 3 : CRISE DU MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE. SECTION 1 MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE ET CRISE. Pour les classiques, à priori, l’économie de marché capitaliste est le système économique le plus efficace. C’est un système qui s’auto - régule (via la liberté de mouvements des capitaux et de la concurrence) SAY et plus encore RICARDO soutiennent qu’il ne peut pas exister des crises de sur - production générales. Il peut exister des crises de sur - production partielles (chaussures) compensée par une crise de sous - production. Au niveau global, c’est la loi des débouchés qui agit (c’est l’idée que l’offre crée les conditions de sa propre demande) Il peut exister des ajustements passagers : les sur - productions partielles sont normalement résorbées par la mobilité du capital. Tous les classiques évoquent la possibilité d’un état stationnaire. Ils s’accordent pour dire que passé un stade de développement, les économies marchandes vont butées sur l’accumulation du capital.
Marx critique cette analyse des crises. Il reproche en particulier de faire des crises, un élément extérieur au capitalisme. Pour lui, les crises sont endogènes (liées à la dynamique même de l’accumulation du capital) Le capitalisme, c’est à la fois un système susceptible de bouleverser les techniques de production, accroître la productivité, la richesse. C’est un système qui connaît nécessairement des crises. Comment Marx argumente - t - il ?
Il porte sur le fait que le capitalisme repose non pas sur la circulation simple mais sur la circulation de l’argent en tant que capital. (A - M - A’ ) A ce niveau, on peut saisir la possibilité de crises. La production dans le mode de production capitaliste, est motivée de faire de la plus - value. (et non la satisfaction d’un besoin) Mais les marchandises doivent être vendues. La plus - value reste théorique tant que la marchandise n’est pas vendue. Le capitalisme repose sur l’échange généralisé mais ne repose pas sur une planification à priori. Dans la production capitaliste marchande, la validation sociale se fait à postériori. (après la production) C’est le saut périlleux : rien ne garantit que la marchandise sera vendue. Si c’est vrai à l’échelle micro - économique, c’est vrai à l’échelle macro - économique.
C’est un exposé formel de montrer des possibilité de désajustements du mode d’écoulement de la production. (entre production et demande) 2 secteurs : secteur de la production des biens de production (machines…) secteur de la production des biens de consommation. 1/ SCENARIO SIMPLE : (reproduction simple) PRODUCTION 1 = C 1 + V 1 + P L 1 C1 = capital constant : machines matières 1e… V 1 = capital variable PRODUCTION 2 = C 2 + V 2 + PL 2 La plus - value est consommée par les capitalistes. PRODUCTION SIMPLE Prod. du secteur 1 demande adressée à 1 ![]() ![]() ![]() P ![]() (machines, mat. 1e) ![]() ![]() ![]() ![]() PROD. 2 = C 2 + V 2 + PL 2 = V 2 + PL 1 + V 2 + PL 2 (biens de conso) V 1 + PL 1 = C 2 Les conditions d’équilibre entre les 2 secteurs, c’est quand la demande des biens de consommation en provenance du secteur des biens de production ( V1 + PL 1) doit être = à la demande des biens de production en provenance du secteur des biens de consommation ( C2 ) Il y a toutes les chances que dans la réalité, l’égalité ne soit pas respectée d’où la possibilité de désajustement. Dans la réalité => C 2 =/= V 1 + PL 1 L’essence du capital = reproduction élargie. (une fraction de la plus - value est réinvestit soit en achat de machines ou embauche de travailleurs) La condition d’équilibre ne va pas de soi. SECTION 2 : LA LOI DE LA BAISSE TENDANCIELLE DU TAUX DE PROFIT ET DES CONTRE TENDANCES. A - EXPOSE DE LA LOI DE LA BTTP P L L ![]() C + V A NE PAS CONFONDRE AVEC le taux d’exploitation P L ![]() V Marx dit qu’on peut décomposer le taux de profit. PL PL ![]() ![]() PL V V T ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() C’est la composition organique du capital COC ![]() ![]() Le taux de profit dès que le COC ![]() ![]() Le taux de profit dès que le taux d’exploitation ![]() La baisse du taux de profit est expliquée par la hausse du COC. ![]() Pour le taux de plus - value, plusieurs moyens :
Seule la F t crée de la plus - value. Par la plus - value relative, l’importance de V baisse. ( => baisse du taux d’exploitation ) On obtient la plus - value extra par des innovations technologiques (donc recours à des machines plus complexes, augmentation de la mécanisation) La composition technologique du capital est dû à l’augmentation du nombre des machines, du volume de machines par travailleurs. ![]() S ![]() B - LES CONTRES TENDANCES Marx expose les contre - tendances :
Avec l’exploitation des pays de la périphérie, les capitalistes vont pouvoir importer des matières premières au moindre coût. - augmentation des gains de productivité dans la secteur des biens de production ![]() ![]() V CONCLUSION : PL ![]() V T ![]() C + 1 ![]() V ![]() Marx dit qu’il y a une loi de BTTP, liée à de COC Remarque : la capitalisme sous la pression de la concurrence entre les capitalistes, est obligé de réaliser des innovations technologiques (via la baisse de V) M ![]() Donc - F t , + de machines : C ![]() ![]() Dans la loi de la BTTP, il y a des contres - tendances mais c’est la baisse du taux de profit qui l’emporte. Eléments qui poussent à la hausse du taux de profit :
Eléments qui poussent à la baisse du taux de profit :
Tous les Marxistes sont d’accord pour dire qu’il n’existe pas la loi de BTTP mais il existe des éléments qui poussent à la hausse ou à la baisse. C - L’ECONOMIE NEO - CLASSIQUE La 1e question qu’ils se posent est comment fonctionne un marché de concurrence parfaite ? La méthode d’individualisme méthodologique : On part du comportement individuel. Un modèle de référence est le marché de la concurrence parfaite. CHAPITRE 1 : LES CONDITIONS DE LA CONCURRENCE PARFAITE. Comment se fixent les prix sur un marché de concurrence parfaite ? Comment par la confrontation de l’offre te de la demande sur chaque marché, on arrive à un système de prix d’équilibre car ils égalisent les offres et les demandes sur chaque marché. Pour traiter cette question, 2 progression de recherche existent :
Le modèle de concurrence parfaite : WALRAS ou ARROW – DEBRE
SECTION 1 : LES HYPOTHESES COMPORTEMENTALES
Les agents économiques ont leur capacité cognitive pour choisir instantanément et sans coût, la meilleure solution pour maximiser leur satisfaction.
SECTION 2 : LES HYPOTHESES SUR L’ORGANISATION DES ECHANGES. ![]() I ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Px* ![]() ![]() ![]() ![]() demande ![]() ![]() quantité MARCHE A MARCHE B A - L’INFORMATION PARFAITE Les agents ont toutes les informations instantanément sans coût qui peuvent avoir une quelconque influence sur leur satisfaction. B - SYSTEME COMPLET DE MARCHE Il y a un marché spécifique pour chaque bien particulier. Sur un marché, tous les biens ont la même qualité. Comme il y a une infinité de marché, il y a une infinité de biens donc pas d’interrogation sur la qualité de bien. C’est l’homogénéité des biens : pour chaque bien spécifique, il y a un marché de marché spécifique. C - DES AGENTS « PRICE TAKERS » Les agents n’ont aucun pouvoir sur la formation de prix. (car s’ils ont un pouvoir, on n’arrive pas à un équilibre.) Remarque sur l’individualisme méthodologique : Pour les néo - classiques, il faut partir du comportement individuel mais il ne faut pas se tromper sur le marché. En fait, on n’accorde pas d’importance à l’individu concret. D - LA CENTRALISATION DES ECHANGES : Les néo - classiques partent de l’hypothèse de la centralisation des échanges. Le prix est fixé par l’intermédiaire d’un système centralisé. Walras parle de « crieur de prix » (le commissaire - priseur) REMARQUE : Le marché de concurrence parfaite (= Walrasien) est complètement centralisé. Mais il y a un paradoxe : les néo - classiques se disent libéraux mais le système de concurrence parfaite est centralisé. La théorie - classique n’a rien à voir avec les économies de marchés. E - LE TATONNEMENT WALRASIEN Le commissaire priseur (l’agent central) fixe et affiche les prix. Il additionne les offres d’un côté et les demandes de l’autre.
SITUATION 1 SITUATION B ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() prix quantité dépensé prix quantité R 2 ![]() ![]() ![]() BIEN A 100 10 1000 BIEN A 1 50 50 ![]() ![]() ![]() BIEN B 10 50 500 BIEN B 15 96,6 1449 ![]() ![]() ![]() = 1500 = 1499 La hausse de la consommation de A dans la situation 2 n’a pas permis un revenu supérieur à 1 car son prix a baissé. Par hypothèse, ce genre de scénario n’existe pas. Il n’y a donc pas d’échange hors équilibre. La théorie néo - classique ne se réduit pas au modèle de concurrence parfaite. Ils raisonnent en terme d’imperfection. Le modèle de concurrence parfaite est le modèle de référence des néo - classiques. Ce modèle est extrêmement rigide. Les NC font une série d’hypothèses qui n’ont rien d’évident. Le modèle de référence des NC (c’est à dire du principal courant libéral) est une économie complètement centralisé. La centralisation des échanges est nécessaire pour être en concurrence parfaite. EQUILIBRE ET OPTIMUM : Les NC aboutissent à des résultats :
SECTION 1 : L’EQUILIBRE DE CONCURRENCE PARFAITE Si l’ensemble des conditions sont respectées, on aboutit à un équilibre sur l’ensemble des marchés. (équilibre entre l’offre et la demande) Si l’une des conditions n’est pas respectée, on n’aboutit pas à l’équilibre général. Le projet des NC du point de vue de l’analyse, est de réduire le fonctionnement des économies marchandes à une somme de relations d’échanges. Les classiques et Marx avaient l’idée que l’économie des capacités marchandes reposaient sur 2 sphères non réductibles l’une à l’autre. Le projet des NC est de ramener la production à une somme de relations et d’échanges. La représentation des NC en concurrence parfaite est que l’entreprise n’est rien d’autre qu’une combinaison de facteurs de production. (terre / travail / capital pour les NC sont des facteurs de productions mis sur le même plan) Leur prix est donnée sur le marché. L’entreprise n’a aucun pouvoir. Cette combinaison est entreprise par l’entrepreneur (=/= du capitalisme). L’objectif des entrepreneurs est de faire du profit. Pour les NC, la rémunération du capital des capitalistes (ceux qui louent des machines à l’entrepreneur) est faite selon le montant de la productivité du capital, c’est à dire des machines. 3 facteurs permettent de produire : l’entrepreneur combine les 3 facteurs. Cette combinaison est largement donnée par le marché. (car on est en situation parfaite) En concurrence parfaite, le profit de l’entrepreneur est nul. Le prix d’output (production) est fixé par les marchés, tout comme le prix de l’input. (facteurs de production) Pour les NC, le prix est fixe sur les marchés. Il n’oscille pas autour d’une valeur. Ainsi, il rompt avec toute les théorie valeur - travail. => théorie de l’utilité exprimée sur le marché. SECTION 2 : OPTIMUM ET EQUILIBRE L’équilibre est un optimum. L’optimum est défini par PARETO : « est optimum quand on ne peut plus améliorer la situation d’un agent sans simultanément détérioré la situation d’au moins un autre agent ». Cette définition de l’optimum fixe les choses, s’oppose à toute politique de redistribution. Les NC démontrent que tout système d’équilibre est un optimum. CHAPITRE 3 : LES ANALYSES NC DU CHÔMAGE I CHÔMAGE VOLONTAIRE EN CONCURRENCE PARFAITE Le marché du travail n’a pas de spécificité à priori. Il y a des offreurs (les individus du ménages), les demandeurs (les entreprises) NE PAS CONFONDRE : offre et demande de travail Offre et demande d’emploi. A - L’INFORMATION DE L’OFFRE DE TRAVAIL L'offre de travail est faite par les individus des ménages, c'est à dire les travailleurs. L'offre de travail est croissante avec le salaire réel. D ![]() P ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() demande ![]()
Hypothèses :
B - L'INFORMATION DE LA DEMANDE DE TRAVAIL La demande de travail est faite par les entreprises. Elle est décroissante avec le salaire réel. Plus le salaire réel augmente, plus la demande de travail baisse. Plus le salaire réel baisse, plus la demande de travail augmente. Pour justifier ce tracé, les NC avancent 2 arguments. 1) le salaire réel doit être égal à la productivité marginale du travail, étant entendu que celle - ci est supposée être décroissante par les NC. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() W 2 demande ![]() ![]() ![]() L1 L2 L 2) l'hypothèse de substitution capital - travail. I - L'EGALITE, SALAIRE REEL ET PRODUCTIVITE DU TRAVAIL C'est la production ajoutée, apportée par la dernière unité de travail utilisé. ![]() ![]() ![]() Quantité de travail production totale productivité productivité marginale ![]() 1 100 100 / 1 = 100 100 2 180 180 / 2 = 90 80 3 240 240 / 3 = 80 60 1 différence de 80 = P m du travail (entre 100 et 180 ) HYPOTHESE DES NC : La P m du travail est décroissante : + la production totale augmente, + la production ajoutée par la dernière quantité de travail baisse. L'entrepreneur pour maximiser son profit, doit rémunérer les facteurs de production à leur productivité marginale. (ce qui vaut pour tous les facteurs de production) Le salaire réel doit être égal à la productivité marginale du travail. Au fur et à mesure que le salaire réel augmente, la demande de travail diminue. II - SUBSTITUTION CAPITAL - TRAVAIL Les 2 produisent de la richesse. L'entrepreneur peut à tout moment remplacer les machines par des hommes ou vice et versa. Cette hypothèse de substitution entre les facteurs s'oppose à l'hypothèse de complémentarité des facteurs. La complémentarité est qu'il y a un rapport fixe entre le capital et le travail. (hypothèse rejetée par les NC) Si le prix de l'un des facteurs augmente, sans que le prix de l'autre facteur augmente, alors on remplace le facteur qui augmente par celui qui n'augmente pas . Si la salaire réel augmente, les entreprises sont incitées à remplacer les hommes par des machines. Toutes les hypothèses doivent être respectées. => courbe d'offre continuellement croissante avec le salaire réel. => courbe de demande continuellement décroissante avec la salaire réel. Il y a un point d'équilibre entre l'offre te la demande. Il correspond à un salaire réel d'équilibre (dit "salaire concurrenciel") qui permet une égalité entre l'offre et la demande. Que peut - on dire du chômage quand on est dans cette situation ? Quand on est en concurrence parfaite, pour les NC, il n'y a pas de chômage involontaire. Définition retenue par les NC et KEYNES : le chômage est dit involontaire quand il existe des chômeurs qui souhaiteraient travailler au salaire existant sur le marché mais qui ne trouve pas d'emploi. Le chômage est dit volontaire quand le chômeur ne travaille pas parce qu'il ne veut pas travailler au salaire proposé. En concurrence parfaite pour les NC, le seul chômage qui existe est le chômage volontaire. |
![]() | «one best way» aux théories de la décision complexe; modélisation de la gouvernance dans le cadre de la production normative | ![]() | «Découverte de l’économie – 1 – Concepts et mécanismes et théories économiques», juillet-août 2008 |
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