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Groupe de Travail International sur le Développement du Tourisme Durable Note de présentation Cette note vise à familiariser les participants du groupe de travail avec les activités menées par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) dans le domaine du tourisme durable, et avec le concept des task forces/groupes de travail internationaux - d'autres initiatives connexes et plus larges sur le développement durable sont également évoquées. Ce document présente par ailleurs des éléments de discussion concernant les questions actuelles et les tendances liées au développement du tourisme durable.
En tant qu'agence des Nations Unies responsable de l’environnement, le PNUE, et en particulier sa Division Technologie, Industrie et Economie (DTIE), travaille avec des gouvernements et l'industrie pour promouvoir des comportements et investissements responsables, et un environnement plus propre. Au sein de ces industries, le tourisme représente un secteur clé. Au cours des dix dernières années, le PNUE a œuvré pour favoriser les pratiques durables dans le domaine du tourisme. Parmi les nombreuses questions qui ont été abordées dans le programme de travail du PNUE dans ce secteur, on peut citer les suivantes :
Le PNUE a développé et met en œuvre une stratégie pour le tourisme qui vise à promouvoir un tourisme économiquement efficace qui sauvegarde l'environnement et soutient le progrès social. Les objectifs principaux de cette stratégie sont :
Afin de répondre au défi majeur d’intégrer le développement durable dans les politiques de développement de tourisme, le PNUE, en association avec l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), a développé un ensemble de principes pour la prise de décision politique. Ces principes ont été élaborés après une recherche et une consultation étendues dans les forums internationaux afin de constituer un cadre de référence pour le développement de politiques favorisant un tourisme durable qui identifie et prenne pleinement en compte les deux axes sur lesquels la politique menée peut exercer une influence :
Les douze principes sont les suivants : 1) La viabilité économique Assurer la viabilité et la compétitivité des destinations et entreprises touristiques afin qu’elles puissent continuer à prospérer et générer des bénéfices à long terme. 2) La prospérité au niveau local Maximiser la contribution du tourisme à la prospérité économique de la destination hôte, notamment la proportion de dépenses touristiques réalisées dont bénéficie la communauté locale. 3) La qualité de l’emploi Renforcer le nombre et la qualité d’emplois locaux créés et supportés par le tourisme, notamment les niveaux de salaire, les conditions de travail et l’égalité des chances devant l’emploi, sans discrimination de sexe, de race, de handicap ou autre. 4) L’équité sociale Rechercher une répartition large et juste des bénéfices économiques et sociaux du tourisme dans l’ensemble de la communauté bénéficiaire, notamment en améliorant les opportunités d’emploi, les revenus et les services proposés aux plus pauvres. 5) La satisfaction des visiteurs Offrir à tous les visiteurs des activités sûres, enrichissantes et appréciées, sans discrimination fondée sur le sexe, la race, le handicap ou autre. 6) Le contrôle local Faire participer les communautés locales, en leur en donnant les moyens, à la planification et au processus décisionnel concernant la gestion et l’évolution future du tourisme dans leur région, en consultation avec les autres acteurs. 7) Le bien-être des communautés Maintenir et améliorer la qualité de vie des communautés locales, notamment les structures sociales et l’accès aux ressources, aux services collectifs et aux systèmes d’assistance à la vie, en évitant toute forme de dégradation ou d’exploitation sociale. 8) Richesse culturelle Respecter et renforcer le patrimoine historique, la culture authentique, les traditions et les particularités des communautés d’accueil. 9) Intégrité physique Maintenir et améliorer la qualité des paysages, urbains et ruraux, et éviter toute dégradation physique et visuelle de l’environnement 10) Diversité biologique Soutenir la conservation des aires naturelles, des habitats, de la faune et de la flore sauvages, et limiter le plus possible les dommages qu’ils peuvent subir. 11) Utilisation rationnelle des ressources Limiter au maximum l’utilisation des ressources rares et non renouvelables dans le développement et l’exploitation des infrastructures et services touristiques 12) Pureté de l’environnement Limiter au maximum la pollution de l’air, de l’eau et du sol et la production de déchets par les entreprises touristiques et les visiteurs (La publication d'UNEP-UNWTO «Vers un Tourisme Durable» peut être téléchargée du site suivant: http://www.unep.fr/tourism/library) L'ordre dans lequel ces douze principes sont énumérés n'implique aucun ordre de priorité. Chacun est d’importance égale et plusieurs objectifs de ces principes combinent des questions et des impacts environnementaux, économiques et sociaux. Au cours de la 9ème session spéciale du Conseil d’Administration du PNUE (Dubaï, 5-9 février 2006) un accent particulier a été placé sur le secteur du tourisme et sur les 12 principes mentionnés ci-dessus. C'est au cours de ce Conseil d’Administration que la France a annoncé son intention et son engagement à lancer et présider un groupe de travail international sur le tourisme durable dans le cadre du "Processus de Marrakech"
Reconnaissant que les modes de consommation et de production sont de plus en plus globaux et que la coopération internationale est nécessaire pour aider les sociétés à s’orienter vers des modes plus durables, le Sommet de Johannesburg a réclamé des actions à tous les niveaux : “Encourager et promouvoir l’élaboration d’un ensemble de programmes décennaux pour appuyer les initiatives régionales et nationales visant à accélérer le passage à des modes de consommation et de production durables propres à promouvoir le développement économique et social dans les limites de la capacité de charge des écosystèmes en gérant et, selon qu’il convient, en découplant la croissance économique et la dégradation de l’environnement au moyen d’une amélioration du rendement et de la viabilité de l’utilisation des ressources et des processus de production, et d’une réduction de la dégradation des ressources, de la pollution et du gaspillage. Tous les pays devraient agir, les pays développés montrant la voie, en tenant compte des besoins et des moyens de développement des pays en développement, grâce à la mobilisation de toutes les sources d’assistance financière et technique et au renforcement des capacités en faveur des pays en développement. (Chapitre III ; § 15)” C’est au PNUE, conjointement avec le Département des Nations Unies pour les affaires sociales et économiques (ONU/DESA), qu’il vient de poursuivre le développement d'un cadre décennal de programmes sur la consommation et la production durables (dit processus de Marrakech), en appui des initiatives régionales et nationales. Afin de développer le cadre décennal des programme et de relever le défi de mise en œuvre, les phases suivantes ont été identifiées : a) Organiser des consultations régionales dans toutes les régions pour favoriser la prise de conscience et pour identifier des priorités et des besoins en matière de consommation et de production durables ; b) Elaborer des stratégies et mécanismes de mise en œuvre sur une base régionale et nationale ; c) Mettre en œuvre des projets et des programmes concrets aux niveaux régionaux, nationaux et locaux ; d) Assurer le suivi et l’évaluation des progrès et échanges d’informations et d'expériences au niveau international. De 2003 à 2005, 9 consultations régionales (en Amérique latine, en Afrique, en Europe, région Caraïbes et Asie-Pacifique) ont eu lieu ; chaque région a identifié ses besoins et priorités en termes de Modes de consommation et de production. Parmi les résultats les plus remarquables de ces consultations régionales, un cadre décennal de programmes sur les Modes de consommation et de production pour l’Afrique a été lancé en mai 2006 en Ethiopie avec l'appui officiel de l'Union Africaine et de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN). L’Amérique latine a également développé sa stratégie régionale sur les Modes de consommation et de production et a installé officiellement le Conseil régional de gouvernement sur Modes de consommation et de production soutenu par le Forum Régional des ministres de l’environnement. L'Europe est en train développer un plan d'action sur les Modes de consommation et de production. Dans le cadre du processus de Marrakech, deux réunions internationales ont été organisées pour mesurer les progrès, partager les expériences et coordonner la coopération internationale. La première réunion s’est tenue à Marrakech, au Maroc (juin 2003) et le seconde à San José, Costa Rica (septembre 2005). La réunion du Costa Rica a marqué la fin de la phase de consultation, et a lancé la phase de mise en œuvre des stratégies régionales et des projets concrets sur les Modes de consommation et de production. La troisième réunion internationale sera organisée à Stockholm, Suède (27-29 juin 2007). Afin de soutenir l'exécution des projets concrets, et de se concentrer sur des thèmes spécifiques, des “task forces”/groupes de travail internationaux ont été créées avec la participation d’experts de pays développés et de pays en développement. Les” Marrakech task forces” sont des initiatives volontaires menées par des pays qui - en coopération avec d'autres partenaires - s’engagent à effectuer un ensemble d'activités pour soutenir la mise en œuvre de projets spécifiques dans le cadre de ce processus. Jusqu'ici, les groupes de travail internationaux qui ont été formés sont les suivants :
Ces groupes ne sont régis par aucune règle ou engagement spécifique car il s’agit d’initiatives purement volontaires. Un Groupe de travail du processus de Marrakech doit idéalement viser à mettre en évidence une valeur additionnelle sur le terrain ou pour des catégories très spécifiques de produits (les réunions et les publications ne devraient pas en être l’activité principale). Dans le meilleur des cas, le Groupe de travail devrait comporter entre 5 à 10 gouvernements intéressés et traduisant un relatif équilibre géographique. 3. Tourisme durable : Questions et tendances actuelles Le concept du développement du tourisme durable est applicable à toutes les formes de tourisme dans tous les types de destinations, y compris le tourisme de masse et les divers segments de tourisme de niche. Les principes de durabilité se réfèrent aux aspects environnementaux, économiques, et socioculturels du développement du tourisme ; un équilibre approprié doit être établi entre ces trois dimensions pour garantir sa durabilité à long terme. La durabilité du développement de tourisme est affectée principalement par les questions suivantes :
Il en résulte une production et une consommation non durables dans l'industrie de tourisme avec les principaux impacts environnementaux et sociaux suivants :
En outre ces impacts sont reliés directement au comportement non durable d'un certain nombre de secteurs/activités comme :
Par conséquent l'argument principal à employer comme base de discussion sur les modes de production et de consommation durables dans l'industrie touristique est basé sur le fait que la durabilité du tourisme dépend principalement (mais pas seulement) des modes de :
Pour transformer ces arguments en actions concrètes, il faut tenir compte sérieusement des signaux globaux et des tendances du marché relatifs au développement du tourisme qui peuvent être récapitulés comme suit :
Pour s’inscrire dans ces signaux du marché, tous les efforts pour la promotion des modes de développement de tourisme durable devraient se concentrer sur les taches suivantes :
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