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Consommation et épargne I La consommation et l'épargne L’acte C°-E est complexe : ainsi, penser qu’une ↓ impôt sur le revenu permet une ↑ C° est hypothétique car les français peuvent épargner plus (retraite, avenir des enfants donc une C° lointaine).
entreprises, et leur choix dans le domaine de la P°, de la C°, de la fixation des prix et revenus.
besoins des agents économiques. On y distingue trois grandes catégories :
deux catégories : la C° individuelle (celle d’un ♂ ou un petit groupe dont on ajoute l’auto-P° et auto-C°) et la C° de B publique (produit par l'Etat, les collectivités locales… qui ont un prix inférieurs au coût de P°).
la C° non marchande, les dépenses d'éducation ou santé. On y incluse aussi les loyers imputés que les MG propriétaires de leur logement se versent implicitement à eux-mêmes.
c-a-d les dépenses dont le bénéficiaire peut être défini. Elle est un meilleur indicateur du niveau de vie.
On regroupe B et S en grde catégorie homogène répondant à la satisfaction d'un même type de besoin. Chaque catégorie est affectée d'un coefficient budgétaire qui exprime la part relative de la dépense dans le budget totale.
◙ R1 = 1000, C1 = 800, E1 = 200 ◙ R2 = 2000, C2 = 1500, E2 = 500 Donc „C ÷ „R = (C2- C1) ÷ (R2- R1) = 0.7 Ainsi, le revenu à augmenter de 1000 et la C° de 700.
► B inférieurs dont élasticité > 1 (ex: alimentation) ► B neutres dont élasticité = 1 (ex : logement, loyer) ► B supérieurs dont élasticité < 1
II La fonction de consommation dans la théorie générale de Keynes Il analyse C° dans la Théorie Générale désireux de comprendre la crise (vision court-terme et macro-économique). A – Les facteurs de la consommation Selon Keynes, le revenu établie une relation fonctionnelle avec la C° (revenu global – montant de la dépense de C°) et est le seul facteur que l’on peut utiliser sur une vision macro-économique. Le revenu est divisée en deux part (R = C + E) et ce sont les facteurs objectifs et subjectifs qui déterminent la part de la C° et l’E dans le revenu.
Ils peuvent provoquer des changements (temporaires) dans la part du revenu consacré à la consommation.
Ils indiquent pourquoi les agents s’abstiennent de dépenser la totalité de leur revenu. Ces facteurs sont considérés comme stables (analyse à court terme). ► Motif de précaution, de prévoyance ► Le calcul, l’ambition ► L’indépendance, l’initiative ► L’orgueil, la varice
Keynes accorde aux facteurs subjectifs un rôle plus important car ils expliqueraient que la part du revenu consommer demeure assez stable. Il estime que le revenu global est la variable principale qui détermine la C°. Il ne fait pas référence à une interprétation particulière des comportements individuels des agents économique. B – Les outils d’analyses : propension à consommer et la loi psychologique C’est avec l’↑ R et C° que Keynes a introduit la propension marginale à consommer et la loi psychologique. a) La propension moyenne à consommer et la propension moyenne à épargner (voir ↑) b) La loi psychologique "La loi psychologique fondamentale à laquelle nous pouvons faire toute confiance à la fois a priori en raison de notre connaissance de la nature humaine et a posteriori en raison des enseignements détaillés de l'expérience, c'est quand moyenne, la plupart du temps, les ♂ tendent à accroître leur C° à mesure que leur revenu ↑ mais non d'une quantité aussi grande que l'accroissement du revenu". III La discussion de la loi psychologique La loi psychologique fondamentale trouverait son fondement dans le fait que pour les communautés riches, la C° est un même acte car ils disposent des besoins de rang élevé et intermédiaire. C'est la propension marginale à consommer (c) qui fournit cette règle en chiffrant la relation fonctionnelle entre le montant du R et la C° qu'il engendre. A court terme, la (c) peut connaître des ∆ en fonction du moral global des MG. Sur le long terme, elle témoigne d’une certaine stabilité : il n’y aurait donc pas tendance à une ↑ E des MG lorsqu’il y a une ↑ R . L’hypothèse de la stabilité est privilégiée signifiant que le court terme et le long terme se rejoignent. IV Le problème de la stabilité, de la fonction de consommation
Chez Keynes, les facteurs subjectifs (précaution, prévoyance, calcul, orgueil…) ont peu de chance de subir des ∆ significatives à court terme car ils déterminent la position de la fonction de la C° mais des facteurs objectifs (chgt des prévisions, variations imprévisibles…) peuvent la modifier.
![]() On constate que 0 ≤ pmC ≤ 1 = pMC
Il faut que C = cY + C0 → C0 représente le minimum pour survivre. On constate une consommation incompressible car si Y = 0 alors C = C0
![]() V Premières reformulations de la fonction de la consommation
C’est une méthode de calcul qui permet d’évaluer aujourd’hui un revenu à percevoir ou une dépense à engager dans le futur. Pour comprendre le mécanisme de l’actualisation, imaginons qu’un capital C0 est placé avec un taux d’intérêt (r) pendant (n) années. Au bout de la 1ère année, on a C1 = C0 + r × C0, au bout de la 2ème années : C2 = C0 (1 + r)2 … Par conséquent, on aura : Cn = C0 (1 + r)n
L’instabilité de la propension à consommer sur le court terme peut être expliquer par les habitudes : on constate que les ajustements de la consommation aux modifications du revenu courant ne sont pas immédiat mais décalés dans le temps. Ces retards sont à la fois volontaires, le consommateur s’étant habitué à un certain niveau de consommation, et contraints, car certaines dépenses sont incompressibles à court terme. VI Débat sur les fondements micro-économique de la fonction de C° keynésienne
En 1957, M. Friedman présente une théorie de la fonction de C° où il reproche à Keynes une vision trop statique du comportement du consommateur. Il veut montrer que les politiques conjoncturelles keynésiennes (lutte contre le chômage, récession) n’ont pas d’effet. Ainsi, selon Friedman, le consommateur dissocie au sein de son revenu effectif, ce qu’il juge comme étant de nature durable (revenu permanent noté Yp) de ce qu’il considère comme ayant un caractère temporaire ou accidentel (revenu transitoire noté Yt). De même, sa C° globale est composée de deux éléments, une composante pure permanente et une composante transitoire. La part transitoire du revenu et de la consommation diffère sans qu’il y ait de règles préétablies : ainsi, la propension à consommer fluctue en fonction des anticipations optimistes ou pessimistes des agents économiques. Lorsqu'un agent décide de consommer, il le fait en tenant compte de deux choses :
(environ 3 ans). On le détermine en fonction de ses revenus passés, de son patrimoine et sa capacité à emprunter. Avec la prise en compte du capital humain pour évaluer les revenus futurs, le revenu permanent est alors la moyenne pondérée entre les revenus passés, courant et futurs.
Si l’agent interprète une ↑ revenu comme provisoire alors il épargne ce surplus dans la crainte d'une baisse futur de son pouvoir d'achat. Le consommateur peut donc prêter ou emprunter aux taux d'intérêts courant du marché et ce, dans un univers économique dominé par la certitude.
cycle de vie Modigliani souligne qu’en général les revenus du travail sont répartis irrégulièrement sur la durée de la vie. Le revenu salarial suivrait une courbe en cloche avec l’âge, du fait d’une productivité du travail faible en début de carrière et en fin de vie. Or, il fait l’hypothèse que les individus désirent un niveau de consommation relativement stable tout au long de leur vie. Afin de lisser leur potentiel de C°, ils sont alors dans l’obligation d’opérer des transferts de ressource sur leur cycle de vie par des opérations d’épargne et d’emprunt. Ces transferts se traduisent schématiquement par un profil de patrimoine net (actif – passif ; placements réalisés – capital emprunté). Le consommateur durant son cycle de vie passe par trois phases de gestion optimisée de son patrimoine :
d’installation
son inactivité future.
Il pose : W (patrimoine) = C0 + [C1 ÷ (1 + r)1] + [C2 ÷ (1 + r)2] ![]()
En 1949, Duesenberry élabore une théorie socio-économique de la fonction de consommation, qui repose sur l’idée que les ménages déterminent leurs choix de consommations en imitant les modes de vie de la couche sociale immédiatement supérieure. Cet effet de démonstration du voisinage social pousse à consommer proportionnellement plus. En effet, les agents économiques ne définissent plus leur consommation en fonction de leur revenu personnel (revenu absolu) mais aux dépenses et donc aux revenus des catégories qui leur sont les plus proches : c’est la théorie du revenu relatif.
Existence d’une non-reversibilité des la ∆ d’une variable économique que l’on a l’habitude de voir orientée vers la hausse. Ainsi, les habitudes de C° seront maintenues lorsque se produit une baisse du pouvoir d’achat que le public considère comme provisoire.
Cela signifie que le système ne revient pas en arrière : ainsi, sachant que le niveau de C° est déterminé par le revenu, une baisse de celui-ci ne modifie pas la C°, le ménage préférant réduire son épargne. L’épargne I Les déterminants à court terme de l’épargne
Chez Keynes, l’épargne est l’excès du revenu sur la dépense de C° donc l’épargne apparaît comme un résidu. C’est une décision consciente et positive. C’est un investissement, un placement afin de se garantir contre les risques liés à l’inconnu du futur. Pour Keynes, les hommes ont une préférence pour la liquidité : cette préférence est à l’origine d’une contraction de l’épargne qui va limiter le financement de l’investissement. Donc il n’y a pas nécessairement égalité entre l’épargne et l’investissement car une partie du revenu non consommé est conservé sous forme liquide. Trois motifs interviennent dans l’épargne non financière :
Dans la théorie néo-classique, le taux d’intérêt joue un rôle déterminant : c’est un sacrifice, une renonciation à la C° immédiate (→ désutilité, c-a-d que le revenu doit être utilisé uniquement pour la consommation et donc l’épargne est un facteur négatif). Pour eux, c’est les ∆ des taux d’intérêts qui déterminent l’évolution de l’épargne et de la consommation.
On analyse le rapport entre l’évolution des prix et l’épargne vis-à-vis des facteurs sociologiques.
Dans une économie où les taux d’inflation ↑ svt avec une croissance forte, les ménages adoptent un comportement de fuites devant la monnaie et préfère consacrée leurs encaisses monétaires à l’acquisition de marchandises. En effet, ceux-ci sont sensibles à l’inflation et donc à une baisse prévisible de leur pouvoir d’achat.
Appelé aussi effet Pigou, cet effet établit un lien entre la valeur réelle des encaisses, ou actifs monétaires, détenues par les particuliers et la demande de biens de consommation. Ainsi, par exemple, une ↓ prix entraîne une ↑ de la valeur réelle des encaisses. Pigou suppose que les agents souhaitent maintenir celle-ci au même niveau : le surplus de valeur ainsi créé servira à alimenter la demande de biens de consommation. La déflation n’est pas pour lui facteur de récession.
C’est l’effet de l’inflation anticipée sur le niveau des taux d’intérêt nominaux. Ainsi, en période de baisse des prix (déflation), l’effet d’encaisse réel peut être contrarier car si les ménages se sont endetter durant la période précédente ils doivent rembourser une dette dont le poids réel est accrue par la baisse des prix ce qui augmente l’effort d’épargne et peut alimenter la dépression.
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