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L’ECONOMIE DES ORGANISATIONSMENARD Claude Ed. La découverte Paris 1993 (Repères) 125 pages Bibliographie très complète (p.121 à 126)INTERET DE L’OUVRAGE L’ouvrage, plutôt orienté sur les problèmes rencontrés par les organisations, n’a pas pour ambition de développer une approche exhaustive des différentes théories. Il ne se veut pas approfondissement mais introduction synthétique à une discipline méritant de plus amples développements. Il est un très bon point de départ pour aborder les organisations dans l’optique du management. CONCEPTS ET IDEES CLES ë Composition de l’ouvrage 1 – La nature des organisations économiques 2 – L’organisation comme lieu de décision 3 – l’organisation, cœur du système d’information 4 – La cohérence interne de l’organisation : incitation, motivation, valeurs 5 – Les formes organisationnelles 6 – L’efficience interne, fondement de la dynamique organisationnelle ë Idées principales - Résumé Introduction L’économie des organisations a pour objet les unités économiques en tant qu’ensembles structurés. La méthodologie utilisée est plus proche de l’induction que de la modélisation. Une théorie de la boîte noire Deux éléments fondamentaux :
La démarche suivie : Ménard centre sa réflexion sur les problèmes rencontrés par les organisations. 1 – La nature des organisations économiques
L’organisation est une idée ancienne et polymorphe. Son acception moderne invite à proposer cette définition : « une unité économique de coordination ayant des frontières identifiables et fonctionnant de façon relativement continue, en vue d’atteindre un objectif ou un ensemble d’objectifs partagés par les membres participants ».
Définitions préalables de l’institution et du marché. De ce fait, la notion d’organisation ne peut être abordée sans tenir compte simultanément des composantes institutionnelles et des mécanismes qui lient les organisations, parmi lesquels les marchés.
L’analyse des différents coûts (d’exclusion, d’information,…) permet de justifier la présence des organisations en économie de marché et d’identifier leur originalité. 2 – L’organisation comme lieu de décision 2.1. Autorité, hiérarchie, contrôle : le contexte décisionnel L’instance de décision procède non seulement à une allocation des ressources en fonction des indicateurs de marché mais aussi à des choix de structure destinés à fonder l’autorité, à légitimer l’inégalité du pouvoir de décision et à asseoir la capacité de contrôle sur les participants. 2.2. Procédures de choix en univers organisationnel Les choix ont un caractère fondamentalement procédural et leurs effets ont une dimension collective. Les mécanismes des choix sont indissociables de la nature des décisions et de la nature des relations entre les participants (communication, règles communes…). 3 – l’organisation, cœur du système d’information 3.1. L’activité informationnelle au sein de l’organisation Une organisation émet un signal en direction du marché qui a une triple dimension : elle est en effet :
3.2. Asymétries d’information et relations interorganisationnelles Fort lien entre le niveau intra-organisationnel, où se forment les signaux économiques (prix, salaire, taux d’intérêt…) et le niveau macro-économique où la confrontation des deux niveaux produit des effets structurels. 4 – La cohérence interne de l’organisation : incitation, motivation, valeurs Un problème crucial : la révélation de l’information 4.1. Les incitations Trouver les mesures adéquates pour amener les agents à transmettre l’information aux instances décisionnelles (définir des mécanismes incitatifs, incitation à la performance, rôle de la propriété et de la hiérarchie…). 4.2. Motivation, comportements et valeurs propres Profondément sociale, la motivation est plurielle dans une organisation. La culture d’organisation vise à homogénéiser les motivations, à les structurer, à les rendre compatibles, donc à coordonner les décisions et l’action des participants. ![]() C’est un système de valeurs 5 – Les formes organisationnelles Typologie encore rudimentaire car la théorie de l’économie des organisations est encore balbutiante. La typologie est donc à nuancer. 5.1. Les critères de classification la taille la technologie (équipements, techniques, processus…) la stratégie (défensives, de prospection, d’analyse, de réaction : types de stratégies d’après MILES et SNOW). les modalités d’exercice du pouvoir (hiérarchie, réseau…) Aucun critère pris isolément n’est suffisant. C’est leur conjonction qui permet d’élaborer une typologie. 5.2. Typologie des organisations élémentaires détermination par le choix technique : trois formes d’organisation
détermination par la stratégie de marché
![]()
Conclusion : le point commun de ces typologies est d’intégrer toutes les composantes des organisations et de croiser l’aspect quantitatif et l’aspect qualitatif. 6 – L’efficience interne, fondement de la dynamique organisationnelle 6.1. L’efficience, un concept difficile l’examen des critères d’efficience révèle la diversité des optiques et oblige à soulever le problème de la mesure des performances. 6.2. Efficience et dynamisme Le dynamisme n’est garanti que par la recherche des routines les plus adaptées et les plus performantes, ce qui est dépendant des motivations, des composantes stochastiques dans l’environnement et des routines elles-mêmes impliquant des comportements adaptatifs. 6.3. L’environnement comme facteur de changement Deux grandes catégories de changements :
ConclusionL’économie des organisations met l’accent sur le contenu des structures, ce qui apporte un regard nouveau sur les ensembles structurés. L’économie des organisations bouscule la façon de penser les problèmes économiques et renouvelle les théories économiques. UTILITE OPERATIONNELLE
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