télécharger 20.94 Kb.
|
Lycée Michel Ange- Villeneuve la Garenne TSTG Entraînez-vous au Bac DS1 :Réflexion Structurée (thème 1 économie TSTG) Partie rédactionnelle
En présentant votre argumentation sous une forme rédigée et en vous référant à des explications économiques illustrées d’exemples, exposez les modalités de l’action des banques centrales sur les taux d’intérêt,(1ère Partie) puis présentez les conséquences économiques de ces interventions.,(2ème Partie) A) analyse du sujet Revoir les fiches méthodes déjà vues en cours, les corrections précédemment faites, et les conseils déjà donnés. En rappel, tous ces documents sont également en ligne sur le site http://blog.crdp-versailles.fr/tstg2ecodroit/index.php/ catégorie :METHODOLOGIE METHODOLOGIE ECO Ici, le plan était déjà proposé (c’est rare, mais ça arrive). Ainsi, les connaissances à utiliser étaient plutôt « livresques » La première approche pour analyser était donc de - définir les termes du sujet. - ensuite lister les idées issues du cours, ce qui était facile puisque le plan était induit dans le texte pour la suite, voir les fiches méthodes… A) Proposition de correction Introduction [Attention… Introduction revue et simplifiée… plus réaliste étant donné le temps dont vous disposez…] [ Question-nement du sujet ![]() ![]() Annonce plan Exemple d’accroche actualité] « Jeudi 3 décembre, La Banque centrale européenne a décidé de ne pas modifier son taux directeur : il restera à 1%, niveau inchangé depuis le 7 mai 2009 ».Les actions des banques centrales sur les taux d’intérêt se retrouvent régulièrement à la une de l’actualité. [Définitions 1:] Les banques centrales des principales économies développées, dont la BCE dans la zone euro (pays qui ont adopté la monnaie unique européenne, l’euro) , sont chargées de mener, en toute indépendance, la politique monétaire des pays membres de la zone . La politique monétaire a pour buts de fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l’économie et de veiller à la stabilité de la monnaie, c’est-à-dire de lutter contre la hausse des prix. [Même si « zone euro » et « politique monétaire » n‘apparaissent pas dans le sujet, il est préférable aussi de les définir:] Un des moyens à la disposition de la banque centrale, porte sur le niveau des taux d’intérêt, et tout particulièrement sur le taux directeur[Définition 2], qui est le taux qu’elle applique aux banques commerciales, lorsqu’elle leur prête de l’argent. Ainsi, dans une première partie, nous analyserons l’action de la BCE sur les taux d’intérêt (I). Dans une deuxième partie nous examinerons les conséquences sur l’activité économique. (II). I ![]() Importance des phrases de transition… . L’action des banques centrales sur les taux d’intérêt La Banque centrale va jouer un rôle important lorsque les banques commerciales auront besoin de monnaie de Banque centrale ou « monnaie centrale » lors des opérations de refinancement (A). Au cours de ces opérations sera fixé le niveau du taux directeur, qui va déterminer le loyer de l’argent mis à la disposition des banques commerciales (B). A. Le refinancement des banques auprès de la Banque centrale Pour satisfaire les demandes de billets de ses clients et régler en « monnaie centrale » ses dettes envers les autres établissements bancaires, occasionnées par les paiements que ses clients ont effectués au profit des clients de celles-ci, les banques commerciales sont amenées à procéder à un refinancement. Cette opération, qui va permettre à la banque de se procurer de la monnaie de Banque centrale, peut prendre deux formes : – la banque à la recherche de liquidités peut éventuellement les obtenir auprès de banques commerciales qui se trouvent dans la situation inverse. Du fait de leur activité de collecte de dépôts, certains établissements bancaires peuvent avoir un excédent de billets ou un compte créditeur à la Banque centrale. Il leur est possible de prêter aux banques débitrices les liquidités nécessaires qui leur permettront alors de se refinancer. Ces opérations seront réalisées sur le marché interbancaire, qui est une composante du marché monétaire ; – la banque peut aussi se procurer cette « monnaie centrale » auprès de la Banque centrale. Les deux modalités de refinancement se trouvent imbriquées car les transferts de « monnaie centrale » passent par les comptes respectifs des banques commerciales à la Banque centrale. B. Le taux directeur La Banque centrale intervient sur le marché monétaire pour prêter de la monnaie de Banque centrale aux établissements bancaires, moyennant un intérêt. Le principal taux d’intérêt pratiqué est le taux directeur car il joue un rôle déterminant pour les taux des crédits octroyés par les banques commerciales. En fonction de ses objectifs, la Banque centrale va être amenée à moduler le niveau de ce taux directeur. II. Les conséquences économiques Le niveau du taux d’intérêt directeur va influer sur le niveau de l’activité économique. Ainsi, nous verrons d’abord quelles sont les conséquences d’un taux élevé (A) et ensuite, quelles sont les conséquences d’un taux faible A. L’influence d’un taux d’intérêt directeur élevé sur l’activité, et la lutte contre l’inflation La hausse du taux d’intérêt directeur de la Banque centrale va augmenter le coût du refinancement des banques. Les banques vont alors aussi augmenter les taux des crédits distribués à leur clientèle. L’augmentation des taux va freiner la demande de crédits des clients (ménages et entreprises), ce qui va entraîner un ralentissement de l’activité économique. Cette politique a longtemps été celle de la BCE, afin de freiner les tensions inflationnistes, liées à l’intégration des nouveaux pays entrants dans l’Union Européenne.... En effet, la quantité de monnaie en circulation dans l’économie va, en partie, déterminer le niveau général des prix (l’inflation). Trop de monnaie contribue à alimenter une demande de biens et de services, qui peut alors devenir excessive par rapport à l’offre existante, d’où une hausse des prix. Une des causes de l’inflation est donc de nature monétaire. C’est pour cette raison que la Banque centrale européenne, dont le principal objectif est la lutte contre l’inflation, refuse généralement de baisser ses taux d’intérêt. Pour la BCE, un crédit peu cher risque d’entraîner une demande de monnaie importante et donc de peser sur le niveau des prix B. L’influence du niveau du taux d’intérêt directeur faible sur l’activité et la lutte contre la crise économique A l’inverse, un crédit moins cher va inciter les clients des banques à emprunter davantage pour consommer et investir, ce qui va accroître la demande adressée aux entreprises et sera donc favorable à la croissance économique. Ainsi, c’est cette politique qui est menée aujourd’hui, pour stimuler l’activité économique de la zone euro, face à la crise générée par les subprime. Ainsi, les crédits distribués par les banques commerciales devraient inciter les entreprises à investir, à embaucher, et les ménages à consommer… et donc permettrait de relancer la croissance afin de sortir de la crise, normalement. . Conclusion . ![]() Résumé… ![]() Ouverture (éventuelle-ment !) [résumé partie 1 :]Les banques centrales assurent le refinancement des banques commerciales, qui ont besoin de satisfaire les demandes de billets de leurs clients et de régler leurs dettes vis-à-vis d’autres banques. Ces opérations de refinancement ont un coût déterminé par le taux d’intérêt directeur, fixé souverainement par les banques centrales. [résumé partie 2 :] Ainsi, les taux de crédit pratiqués par les banques vont globalement suivre ceux fixés par la Banque centrale. La demande de crédits des agents économiques dépend du niveau des taux pratiqués par les banques. Le crédit est un facteur essentiel du niveau de l’activité économique car il est un des déterminants de la consommation et de l’investissement. [« réponse » à la question posée par le sujet :] En conséquence, les banques centrales jouent, à travers la fixation des taux d’intérêt, un rôle essentiel dans la régulation de l’économie. Elles doivent pouvoir associer croissance de l’économie, et donc de l’emploi, et niveau de la hausse des prix. [ouverture :] Cependant, face à la crise actuelle, nous pouvons nous demander si cette seule action est suffisante pour relancer l’économie. La confiance des agents n’est-elle pas plus déterminante pour sortir de la crise ? Mme Roulaud Déc 2009 D’après sujet Nathan Réflexe (manuel scolaire établissement) (Simplifié et corrigé en fonction de l’actualité) |