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LACANLe moi

1954-55

Ce document de travail a pour sources principales :

  • Le moi..., sur le site E.L.P. (sténotypie).

  • Le moi..., document au format « thèse universitaire ».


Les références bibliographiques privilégient les éditions les plus récentes. Les schémas sont refaits.

N.B.  Ce qui s’inscrit entre crochets droits [ ] n’est pas de Jacques LACAN.

(Contact)

Table des séances



Leçon 1 17 novembre 1954

Leçon 2 24 novembre 1954* Sténotypie manquante
Leçon 3 01 décembre 1954

Leçon 4 08 décembre 1954

Leçon 5 15 décembre 1954
Leçon 6 12 janvier 1955

Leçon 7 19 janvier 1955

Leçon 8 26 janvier 1955
Leçon 9 02 février 1955

Leçon 10 09 février 1955

Leçon 11 16 février 1955


Leçon 12 02 mars 1955

Leçon 13 09 mars 1955

Leçon 14 16 mars 1955

Leçon 15 23 mars 1955* Sténotypie manquante

Leçon 16 30 mars 1955
Leçon 17 26 avril 1955 Le séminaire sur La lettre volée

Leçon 18 11 mai 1955

Leçon 19 18 mai 1955

Leçon 20 25 mai 1955
Leçon 21 01 juin 1955

Leçon 22 08 juin 1955

Leçon 23 15 juin 1955

Leçon 24 22 juin 1955**

Leçon 25 29 juin 1955


** Conférence du mercredi 22 Juin 1955 : « Psychanalyse et cybernétique ou de la nature du langage ».

Edgar Alan POE : La lettre volée
Edgar Alan POE : The purloined letter

17 Novembre 1954 Table des séances

Bonjour mes bons amis, alors on se retrouve !
Je crois qu’il n’y a pas lieu de couper artificiellement nos propos, nos dialogues, même dans les différentes séries

où ils se poursuivent, et pour tout dire, je considère que nous pouvons sans aucun artifice, considérer comprendre ensemble ce qui a été introduit hier soir près de vous, sur non seulement les problèmes du dialogue, mais un problème - sans doute non sans raison - traité dans les dialogues platoniciens que nous pouvons considérer comme s’insérant dans la chaîne

de ce qui se poursuit ici comme enseignement.
On le peut sans artifice, parce que comme le disaient hier soir certains d’entre vous, qui ont appelé de leurs vœux

cette sorte de conférence, et particulièrement ces précisions sur la fonction du dialogue platonicien, il n’aurait su être question

d’en épuiser hier soir, à l’heure déjà avancée où nous étions parvenus, toutes les questions, voire les résonances, les retours.
Je pense justement que la fonction de telles conférences, dites à juste titre « extraordinaires », est de servir pour chacun,

en quelque sorte de point de cristallisation pour toutes sortes d’ouvertures, de points d’interrogation restés en suspens,

aux frontières, aux limites de ce que nous poursuivons ici comme une ligne centrale se rapportant à ce qu’est fondamentalement, à ce que doit être, à ce que devient notre technique.
C’est pour cela qu’avant de commencer notre propos, qui est celui de cette année, Le Moi dans la théorie de Freud et dans

la technique de la psychanalyse, et la question de ce qu’est le moi, de ce que ça veut dire que le moi, ça nous entraînerait très loin,

si vous voulez bien, nous allons en partir de ce très loin, et puis nous irons vers ce qui est le centre.
Et puis cela nous ramènera aussi à ce loin, car il n’y a pas que dans la théorie de FREUD, dans la technique de la psychanalyse, que le moi a un sens. C’est même - vous le verrez - ce qui fait la complication du problème, c’est ce qui fait qu’au cours

des siècles la notion du moi a été élaborée d’une certaine façon, à la fois chez ceux qu’on appelle « philosophes »…

dont nous n’avons pas peur de parler ici, avec lesquels nous ne craignons pas de nous compromettre, et je crois, vous le verrez de plus en plus combien cette position de ne pas craindre de se compromettre avec eux est défendable

…et aussi dans la conscience commune. Bref, il y a certaines notions, certaines fonctions du moi, je dirais préalable à la découverte,

à la révolution freudienne, dont nous avons à tenir compte.
Nous avons à en tenir compte pour autant, bien entendu, qu’elle n’est pas négligeable, mais qu’elle exerce son attraction

sur quelque chose - j’espère pouvoir vous le montrer - comme ayant été introduit de radicalement nouveau concernant

cette fonction, cette opération du moi dans la théorie de FREUD.
Si l’on a parlé de révolution copernicienne à propos de la théorie de FREUD, ça doit avoir un sens, sens que déjà

nous avons entrevu au cours de nos entretiens de l’année dernière qui, bien entendu, sont supposés être là, au départ,

déjà à la base de ce que nous allons poursuivre cette année, qui sera bien entendu, aussi repris, réintégré presque tout entier dans la nouvelle phase sur laquelle nous allons cette année reprendre cette théorie.
Cette théorie, c’est notre fil conducteur dans ces exposés qui sont faits ici. N’oublions pas qu’il s’agit d’un

« séminaire de textes », et à ce titre, il est tout à fait légitime que les textes concernant la théorie nous servent de fil central.

Il n’en reste pas moins que ce que nous aurons à constater c’est précisément une sorte de conflit, une sorte d’attraction exercée par cette notion pré-analytique…

appelons-la comme cela par convention, n’est-ce pas, il faut bien que nous nous orientions :

je vous pose aujourd’hui les grandes lignes de ce que va être le plan de notre travail

…notion pré-analytique du moi par rapport à la notion du moi telle qu’elle se présente dans la théorie de FREUD.
À la vérité, d’ores et déjà, nous pourrions nous étonner qu’une pareille attraction, voire subduction, subversion, de la notion tende à s’établir, si précisément cette notion du moi était quelque chose à la fois de tellement révolutionnaire

et de tellement saisissant, ce qui est assurément le cas.
Ces nouvelles perspectives doivent abolir les précédentes et si c’est le cas, comment peut-il se faire que se produise quelque chose, de la réalité de quoi, de l’efficacité de quoi, ce sera toujours la seconde partie, le second volet de ce que nous poursuivrons ici, que de vous montrer sa présence, c’est à savoir ce quelque chose par quoi…

à travers toutes sortes d’intermédiaires, de biais dans l’exposé théorique, dans le maniement des termes,

et du même coup - car théorie et pratique ne sont pas séparables  - dans la direction de la pratique

…l’histoire présente de la technique de la psychanalyse nous montre une inflexion de la relation analytique.
Cette chose très singulière conduit à ce double résultat : d’une part, précisément, la réapparition d’une notion théorique du moi qui n’est à aucun degré celle que comporte l’ensemble de l’équilibre de la théorie de FREUD, pour autant qu’elle apporte quelque chose de nouveau dans notre connaissance de l’homme, [d’autre part] une tentative de résorption, comme on dit d’ailleurs très ouvertement, du savoir analytique dans ce qu’on appelle - je vous le dis très ouvertement - « la psychologie générale », ce qui n’a strictement, dans cette occasion, pas d’autre sens que d’être la psychologie pré-analytique.
Ceci reste - je vous l’ai déjà dit - à la fois très énigmatique et en même temps, après tout, pas tellement fait pour nous émouvoir, si nous ne pouvions en même temps toucher du doigt que cela ressort à un arrière-plan, qui va bien au-delà

d’un conflit de notion entre, si l’on peut dire, écoles rétrogrades ou plus avancées, disons entre ptolémaïques et coperniciens.

Cela va beaucoup plus loin, et cela joue sur un fond qui nous intéresse beaucoup plus, pour autant que ce dont il s’agit

c’est, oui ou non, d’une complicité - elle, absolument concrète et efficace - d’un certain maniement d’une relation humaine, libérante, démystifiante, qui est l’analyse, avec quelque chose de tout à fait concret qui est, disons-le si vous le voulez,

une illusion fondamentale du vécu de l’homme, disons tout au moins, pour nous limiter à un champ très précis de notre expérience de l’homme moderne, de l’homme contemporain, de l’homme en tant qu’il croit être un certain type,

une certaine structure de l’individu, de l’homme, pour autant qu’il se conçoit lui-même dans un certain niveau demi-naïf, demi-élaboré, par un certain medium de notions culturellement admises, diffuses.
C’est effectivement d’une certaine croyance de l’homme à être lui-même constitué comme ci et comme ça,

dans cet état ambigu entre quelque chose qu’il peut croire chez lui issu d’un penchant naturel, et quelque chose d’autre

qui lui est enseigné de toutes parts dans un certain état de la civilisation, c’est à savoir si une technique qui nettement…

dans son départ, dans ses origines, dans sa source, dans sa découverte, en tant qu’issue de FREUD

…transcende cette sorte - je vous le répète - d’illusion, de croyance, s’exerçant concrètement dans la subjectivité des individus,

c’est de savoir si elle se laissera aller à glisser tout doucement, à abandonner ce qui lui a été un instant entr’ouvert

comme moyen de dépassement de cette sorte d’illusion commune, ou si au contraire elle en manifestera de nouveau

- et de façon à le renouveler - le relief.
Et c’est ici que nous pouvons voir l’utilité, la fonction, de la référence à certaines œuvres d’un certain style.

Je vous ai souligné hier soir, dans les quelques mots que j’ai prononcés après la conférence de M. KOYRÉ,

ce qui pouvait ressortir plus spécialement de ce que M. KOYRÉ avait pris comme exemple du dialogue platonicien,

à savoir de ce qui est mis en relief dans le Ménon. Et, transformant les équations ménoniennes, je vous faisais remarquer que nous pouvions exprimer ceci dans quelque chose qui s’appellerait la fonction de la vérité à l’état naissant, c’est-à-dire en ce point précis où elle se lie, où elle se noue en un savoir. Lequel savoir, lui-même pour quelque raison, doit bien être doué d’une espèce d’inertie propre qui lui fait perdre quelque chose de la vertu d’où il a commencé à se déposer comme savoir, puisque ce savoir montre une propension évidente à cette sorte de dégradation qui s’appelle méconnaissance du sens de ce savoir.
Nulle part ceci n’est plus évident que dans la psychanalyse…

et que ce soit dans la psychanalyse que pour nous contemporains ce soit le plus évident, doit être déjà

à soi tout seul l’indication du point vraiment électif, privilégié qu’occupe la psychanalyse dans un certain progrès

de la subjectivité humaine comme telle

cette sorte d’ambiguïté singulière que vous voyez, si vous voulez, à l’origine…

quoiqu’on n’est jamais complètement à l’origine, mais prenons PLATON comme origine,

à la façon dont on dit l’origine des coordonnées

cette sorte d’ambiguïté singulière que nous avons vue hier exprimée dans le Ménon

que nous aurions pu aussi bien voir dans le Protagoras dont on n’a pas parlé - je ne sais pas si certains l’ont lu en même temps que le Ménon, mais je souligne que c’est une chose à faire, vous y trouverez du plaisir

cette sorte d’ambiguïté qui fait qu’au moment précis où Socrate inaugure, disons dans la subjectivité humaine cette sorte de style

d’où est sortie la notion d’un savoir…

d’un savoir en tant que lié à certaines exigences de cohérence, dont je ne saurais trop souligner à quel point

il est préalable à toute espèce de progrès ultérieur de la science comme expérimentale. Enfin nous aurons à définir

ce que signifie ce passage, cette sorte d’autonomie qu’a prise la science avec le registre expérimental, mais vous le verrez,

nous aboutirons à des choses assez singulières

…donc que ce soit au moment même où Socrate inaugure cette sorte de nouvel être, irais-je à dire, dans le monde humain...

que j’appelle ici par définition - et nous aurons de plus en plus à préciser ce que j’entends par là - une subjectivité, qui peut aussi bien s’exprimer dans une certaine façon dans notre perspective [analytique], bien entendu à ce moment-là ce n’est pas encore possible, je veux simplement vous indiquer l’équivalence d’un certain nombre de termes,

…qu’à ce moment même SOCRATE s’aperçoive de quelque chose :

  • que ce qui est en somme le plus précieux, l’ἀρετή [aretè], l’excellence de l’être humain et les voies pour y parvenir, que ce n’est pas la science qui pourra les transmettre,

  • qu’il se produit déjà là une sorte de décentrement entre une certaine voie où il pousse l’entendement humain et quelque chose qui a les plus grands rapports, puisque c’est à partir de cette vertu que cette voie s’ouvre, s’inaugure,

  • mais que cette vertu même reste quant à sa transmission, quant à sa tradition, quant à sa formation,

hors du champ ouvert au savoir.
C’est là quelque chose - avouez-le - qui mérite qu’on s’y arrête un tout petit peu plus qu’en pensant qu’à la fin

tout ça doit s’arranger. Parce qu’en fin de compte, si on sait être malin, on doit s’apercevoir qu’il parle ironiquement

et que quand même il faut bien croire qu’un jour ou l’autre la science arrivera à rattraper ça par une sorte d’action rétroactive.

Enfin, ce n’est pas tranché, ce n’est pas jugé : jusqu’à présent rien dans le cours de l’histoire ne nous l’a prouvé.
Que s’est-il passé depuis SOCRATE ? Nous devrions nous apercevoir qu’il s’est passé bien des choses et en particulier

que la notion du moi est venue au jour. Quand quelque chose vient au jour, quand quelque chose émerge, comme on dit,

c’est là une des propriétés les plus singulières que nous offre notre expérience, c’est que nous pouvons nous apercevoir

de ceci que, quand quelque chose de nouveau arrive, un autre ordre dans la structure…

qu’il faut bien, dans certains cas, que même notre imagination, telle qu’elle est tout au moins constituée,

nous force actuellement à admettre comme ayant été, à un moment donné, nouveau, sorti de rien

…nous pouvons nous apercevoir en même temps :

  • qu’à partir de ce moment cela a existé de toute éternité,

  • qu’à partir du moment où cela émerge, cela crée sa propre perspective dans un passé comme n’ayant jamais pu ne pas être là.


Si vous pensez à l’origine du langage, bien entendu il faut que nous nous imaginions qu’il y a un moment où on a dû commencer sur cette terre à parler, et nous admettons donc qu’il y a eu une émergence. Mais à partir du moment

où cette émergence est saisie dans sa structure propre, il nous est absolument impossible dans le langage de spéculer autrement que sur des symboles ayant toujours pu s’appliquer à ce qui précédait cette émergence du langage.
Ce qui apparaît de nouveau, paraît aussi toujours s’étendre dans la perpétuité, indéfiniment, au
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