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BTS Assistant de gestion de PME-PMI - Enquête professeursL'enquête a été effectuée auprès des lycées publics et privés sous contrat. Au total, 331 questionnaires ont été saisis dont 170 étaient exploitables. Les pourcentages ne prennent pas en compte les "non réponses". Toutes les académies sont représentées avec 74 % de lycées en milieu urbain. Le questionnaire a été rempli dans 76 % des cas par une équipe pluridisciplinaire. LES SECTIONS Origine des étudiants
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Par ailleurs, l'enquête montre que les situations diffèrent d'une académie à l'autre. Taux de réussite Le taux de réussite varie d'une année sur l'autre. Mais, en moyenne, il est de 73,43 %. Langues Le choix de l'anglais en première langue est très majoritaire. Pour la deuxième langue, c'est l'espagnol qui est majoritaire. LA PERCEPTION DU BTS ASSISTANT DE GESTION DE PME-PMI Les professeurs sont partagés entre le maintien de l'intitulé du BTS (51,5 %) et son changement (48,5 %). Une très forte majorité (84 %) estime qu'il ne faut pas hiérarchiser les trois pôles de compétences qui assurent la polyvalence de la formation. Pour ceux qui souhaitent hiérarchiser, c'est le pôle administratif qui doit être prioritaire.
Les poursuites d'études envisagées sont très majoritairement des licences professionnelles. Pour une grande majorité de professeurs, l'image du BTS est bonne voire très bonne même si cette image est parfois floue (confusion avec le BTS comptable). Les trois principaux atouts de la formation actuelle pour l'insertion professionnelle sont en premier lieu la polyvalence (55 % des réponses) et ensuite la maîtrise des outils bureautiques (20 % des réponses) et les stages et actions professionnelles. Ces atouts représentent les caractéristiques distinctives de ce diplôme. Les handicaps de la formation actuelle pour l'insertion professionnelle les plus cités sont le manque de culture générale (17 %), la difficulté à communiquer (12 %), le manque de maîtrise des langues (11,5 %) et le manque de maîtrise du français (10 %). LE CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Les professeurs de BTS AGPME se prononcent de manière très claire pour une augmentation du temps consacré aux enseignements de français (80 %), de langue vivante I (70 %) et de méthodes administratives (51 %) et pour un maintien du temps d'actions professionnelles (61 %), d'économie-droit (70 %). Les langues
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Les NTIC La majorité des professeurs (76 %) ont déjà intégré les nouvelles technologies dans leurs pratiques mais 19 % souhaiteraient que soit améliorées les conditions d'apprentissage. 16 % aimeraient intégrer une formation à l'assistance à la création de sites Internet et 13 % approfondir les logiciels actuels et renforcer les exigences. Contenus du programme à alléger ou supprimer 27 % des professeurs souhaitent un enseignement de gestion comptable moins centré sur les écritures comptables et sur les aspects techniques d'une façon générale. Ils considèrent que l'orientation actuelle est excessivement comptable et éloignée des préoccupations des assistants. Beaucoup soulignent le caractère insuffisamment professionnel des outils développés en cours ou leur caractère désuet (PERT, notamment avec 10 % des citations). Les enseignements d'économie-droit sont perçus comme éloignés des enseignements professionnels alors qu'ils pourraient être intégrés dans la démarche d'analyse et les pratiques professionnelles (20 %). Pour beaucoup, plusieurs enseignements au contenu trop ambitieux ou trop théorique ont un caractère inadapté qui empêche les enseignants d'intégrer ces disciplines dans des pratiques professionnelles. Contenus du programme à développer Le développement des compétences de communication est fortement souhaité (12 %) ainsi que celui des NTIC (14 %). 17 % des professeurs souhaitent une réécriture du programme de comptabilité afin qu'il prenne davantage en compte les relations avec l'administration fiscale et le suivi des règlements. Contenus du programme à intégrer 34 % des contributions mettent l'accent sur les nouvelles technologies, réseaux et dispositifs de travail collaboratif. 15 % des contributions souhaitent l'intégration d'enseignements relatifs au développement personnel et à la méthodologie. LES CAPACITÉS ET COMPÉTENCES Compétences attendues par les professionnels
Compétences transversales à intégrer dans le référentiel - Travail en équipes - Travail par processus - Travail par projets - Travail collaboratif LES STAGES 53 % des professeurs pensent qu'il serait souhaitable d'allonger la durée des stages sur la période scolaire et 64 % d'entre eux proposent un prolongement de deux à trois semaines. 46 % pensent qu'il serait souhaitable de faire précéder le stage d'une période de découverte de l'organisation qui pourrait être d'une semaine pour 65 % d'entre eux. La définition actuelle des stages semble satisfaisante (82 % des réponses) . 83,8 % estiment que les étudiants doivent effectuer systématiquement leurs stages dans des organisations différentes. Seulement 49,2 % pensent qu'il faudrait inciter les étudiants à faire l'un des stages obligatoires en entreprise à l'étranger dans un pays non francophone. Mais 17 % des professeurs seulement considèrent que le stage à l'étranger ne permet pas de développer des compétences professionnelles. Une majorité d'établissements (62 %) entretiennent des relations suivies avec des organisations Les stages permettent une mise en application des connaissances acquises en cours (40 %) et en matière de compétence une meilleure compréhension de l'entreprise et de ses exigences (40 %). En terme de comportement, le stage apporte assiduité, ponctualité, autonomie et confiance en soi, professionnalisme et rigueur. LES ACTIONS PROFESSIONNELLES Les trois principaux apports des actions professionnels sont une connaissance du milieu professionnel, une professionnalisation et une responsabilisation et enfin, l'acquisition d'autonomie et d'initiative. Les principales limites sont la difficulté à trouver des entreprises d'accueil, la durée trop courte (un jour par semaine) et le manque de qualité des travaux (souvent d'exécution). Une majorité de professeurs (67 %) estiment que le contenu des actions professionnelles est suffisant par rapport à la formation du BTS. Une courte majorité de professeurs est favorable au maintien des actions professionnelles sous la forme actuelle (59,3 %). Les principales propositions de modification sont de réaliser les actions dans une même entreprise, d'allonger leur durée et de ne les réaliser qu'en deuxième année. 53,8 % ne sont pas favorables au maintien des associations sous la forme actuelle. Cela s'explique par un manque d'implication des étudiants qui n'en perçoivent pas l'utilité, par une adhésion qui revêt un caractère ambigu ou encore par une gestion rendue difficile par un manque de continuité. Cependant, leur existence pourrait selon les professeurs présenter quelques intérêts dans la mesure où elles permettent de responsabiliser les étudiants, d'offrir un cadre juridique aux actions et de fournir un exemple de gestion d'une association. LES ÉPREUVES DU BTS Étude de cas Très majoritairement (plus de 80 %), la durée, la longueur, la complexité du sujet de gestion administrative, comptable et commerciale et la longueur de la production demandée sont considérées comme suffisantes. La plupart des compétences (élaboration d'un message écrit, travail d'organisation administrative, traitement des données quantitatives, traitement d'une situation commerciale) sont jugées comme étant bien évaluées (plus de 85 %). Pour la plupart, la capacité d'analyse, l'esprit de synthèse et l'aptitude à formuler des choix, résoudre des problèmes et préparer une prise de décision sont bien évalués à travers cette épreuve. Seuls 68,2 % approuvent l'exigence d'un introduction et d'une conclusion. Enfin, 50,8 % estiment que l'équilibre entre les trois domaines n'est pas satisfaisant. L'étude de cas est considérée comme suffisamment professionnelle par 78, 4 % des professeurs. Les deux points forts les plus cités sont la polyvalence (36 %) et la mise en situation professionnelle (25 %). Les principaux points faibles cités sont le déséquilibre entre les pôles avec peu de véritable contenu commercial et comptable et un contenu inférieur aux exigences du référentiel ne réclamant pas assez de connaissances personnelles. L'étude de cas permet de mobiliser les candidats sur l'ensemble des connaissances à acquérir (53 %), d'appréhender des situations réelles d'entreprise (16 %) et de leur apprendre à se concentrer et à gérer leur temps (12 %) . En revanche, la longueur de l'épreuve rend difficile l'organisation des entraînements (22 %). Applications bureautiques et informatiques On note que près d'un tiers (30 %) des professeurs trouvent excessive l'exigence de fiches descriptives dans le dossier et la demande d'un exposé (32 %) et 20 % regrettent l'élaboration de sujets d'interrogation à partir du dossier. Toutes les autres caractéristiques de cette épreuve (durée, longueur du sujet, exigence d'un dossier, demande d'une production, passage sur ordinateur) sont très majoritairement approuvées Toutes les conditions de déroulement de l'épreuve (nécessité d'une présentation du cas, recours aux matériels informatiques, critères d'évaluation, composition de la commission d'évaluation) sont jugées satisfaisantes à plus de 70 %. La diversité des logiciels et le passage sur poste informatique sont cités à la fois comme les deux premiers points forts de l'épreuve (29 % et 22 %) et comme les deux premiers points faibles (17 % et 15 %). Par ailleurs, l'hétérogénéité des dossiers et donc des sujets conduit à une évaluation jugée aléatoire ( 32 %). Conduite et présentation d'activités professionnelles Les différents éléments du dossier sont considérés comme utiles à l'exception de la note de synthèse qui est jugée inutile par 63,6 % des professeurs. Les caractéristiques du déroulement de l'épreuve de CPAP sont jugées tout à fait utile ou utile : - l'interrogation sur des actions réalisée en entreprise (99,5 %() - la pertinence des critères d'évaluation (89,3 % ) - la composition de la commission d'interrogation (98,9 %) La répartition du temps d'interrogation entre l'exposé (10 minutes), la présentation d'une action significative et l'entretien (30 minutes) donne entière satisfaction (plus de 90 % des réponses). Les points forts les plus cités de l'épreuve sont la communication orale et la capacité à rendre compte (38 %), l'adaptabilité aux exigences professionnelles (17 %) et l'esprit de synthèse (13 %). En ce qui concerne les points faibles de l'épreuve, de nombreuses réponses se rapportent à la difficulté d'évaluation notamment en raison de la diversité des profils des candidats. Par ailleurs, il est mentionné une certaine pauvreté et une grande hétérogénéité des actions selon le statut des candidats et les entreprises d'accueil. Commentaires sur le dispositif global d'évaluation 90 % des réponses indiquent un bon équilibre, par le jeu des coefficients, entre les épreuves orales et écrites, professionnelles et générales. Quelques points faibles sont évoqués : - le caractère aléatoire des épreuves orales au regard de leur importance (16 %), - l'épreuve de langue trop ambitieuse et pas assez professionnelle (15 %), - l'épreuve d'ABI que certains proposent de faire passer en contrôle continu (10 %). |
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