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![]() Baccalauréat professionnel Modalités d’évaluation du français et de l’histoire, géographie, éducation civique en formation professionnelle continue Evaluation par contrôle en cours de formation I - Évaluation du FRANÇAIS (B.O n°20 du 20 Mai 2010) Deux situations d’évaluation, toutes les deux notées sur 20. Ces deux situations d’évaluation correspondent aux deux parties de l’épreuve ponctuelle : la première situation d’évaluation du contrôle en cours de formation correspond à la première partie de l’épreuve ponctuelle ; la seconde situation d’évaluation du contrôle en cours de formation correspond à la seconde partie de l’épreuve ponctuelle. Les sujets « zéro » élaborés pour l’épreuve ponctuelle doivent donc être des références pour construire les deux situations de contrôle en cours de formation. Ces sujets ainsi que leur analyse sont reproduits en annexe 1 de ce courrier. A - Première situation d’évaluation : évaluation des compétences de lecture
Un corpus de textes et documents (2 à 3 documents) référé à l’un des trois objets d’étude de la dernière année de formation. 1.1 Recommandations pour construire le corpus
Il doit comporter :
Le candidat rédige quelques lignes (de 3 à 6 environ) pour présenter les relations que les documents proposés dans le corpus entretiennent entre eux. Cette question est notée sur 6 points.
Le candidat analyse un ou deux effets d'écriture (inscrits dans le libellé de la ou des deux questions) et en propose une interprétation. Cette ou ces questions sont notées sur 14 points. 2.2 Recommandations pour construire le questionnaire
Il ne s’agit donc pas que le candidat décrive le corpus en énumérant la nature des documents, le genre auquel ils appartiennent, le nom des auteurs mais qu’il en fasse saillir la problématique (au sens étymologique du verbe « présenter » : mettre en présence, en avant) et qu’il l’explicite.
B - Seconde situation d’évaluation : évaluation des compétences d’écriture
Un corpus de textes et documents (2 à 3) référé à un autre des trois objets d’étude de la dernière de formation. Ce corpus est étudié en classe dans les jours quoi précèdent la situation d’évaluation. Lors de l’évaluation, un sujet est proposé aux candidats ; ce sujet indique une question explicitement posée ne lien avec le corpus et l’objet d’étude. Le candidat répond à cette question en une quarantaine de lignes et de façon argumentée
II – EVALUATION DE L’HISTOIRE-GEOGRAPHIE-EDUCATION CIVIQUE Deux situations d’évaluation qui peuvent être proposées en même temps ou qui peuvent faire l’objet de deux passations à des moments différents dans l’année. Ainsi, soit on propose aux candidats une épreuve de deux heures ou deux épreuves de 1 heure chacune. Ces deux situations d’évaluation correspondent à la première et troisième partie de l’épreuve ponctuelle. Les sujets « zéro » élaborés pour l’épreuve ponctuelle peuvent être des références pour construire les deux situations de contrôle en cours de formation. Ces sujets sont reproduits en annexe 2 de ce courrier. Par contre, à la différence de l’épreuve ponctuelle, il n’y a pas le choix entre deux sujets. On propose aux candidats un seul sujet pour chacune des situations d’évaluation. A - Première situation d’évaluation
Elle porte sur les sujets d’étude du programme de terminale soit d’histoire soit de géographie. Elle est composée de plusieurs questions et peut comporter un support documentaire. Une des questions doit avoir une connotation civique en rapport avec le programme d'éducation civique. Ces questions doivent conduire le candidat à faire état des connaissances acquises sur le sujet d’étude. Voir en annexe la première partie des sujets « zéro »
Toutefois, à la différence de l’épreuve ponctuelle, le questionnaire comportera non pas une question mais, au moins deux puisque l’une doit permettre de vérifier les acquis en éducation civique.
B – Seconde situation d’évaluation
Elle porte sur la discipline qui n'a pas été l'objet de la première épreuve. Elle consiste en une analyse de document(s). Elle porte sur les situations d'un des sujets d'étude inscrites au programme de terminale. L’analyse de documents sera guidée par des questions. Ces questions doivent permettre de vérifier la capacité du candidat à :
Voir en annexe la troisième partie des sujets « zéro » III – Mise en œuvre du CCF Les programmes d’enseignement et les modalités d’évaluation étant nouvelles et différentes des pratiques antérieures, chacune des situations d’évaluation construite par le formateur sera envoyée en amont de sa passation à l’inspecteur pour validation. Cette procédure permettra d’aider chacun à définir des situations d’évaluation conformes aux Instructions officielles et à l’esprit dans lequel elles ont été définies. Par ailleurs, cela favorisera la constitution d’une banque de ressources dans laquelle chaque formateur pourra alimenter ses propres pratiques et sa réflexion pédagogique. Pour faciliter votre travail, vous trouverez en annexe 3, quatre fiches correspondant à chacune des situations d’évaluation. Ce sont ces documents qui devront être envoyés à l’inspecteur afin qu’il puisse prendre connaissance des situations d’évaluation que vous proposez et qu’il les valide. ANNEXE 1 – Baccalauréat professionnel – Français - Exemples de sujets « zéro »
Texte 1 Georges Diderot est le responsable de la construction d’un pont gigantesque sur le site d’Edgefront Tower. Après quelques semaines de travaux, les ouvriers cessent le travail pour réclamer une augmentation. L’arrivée de Diderot sur le site d'Edgefront Tower provoque un silence impressionné, mixte de réticence et de curiosité. On connaît par coeur sa silhouette, on s'écarte pour le laisser passer. Qui est porte-parole ? A ces mots le silence se leste davantage puis Seamus O'Shaughnessy sort du rang, les lèvres si crispées qu'elles ne sont plus qu'une encoche sur sa face inquiétante : moi. Les deux hommes se jaugent. Seamus reformule la revendication - toujours ce même phrasé heurté, les lèvres qui se retroussent découvrant les gencives : une augmentation des salaires d'une heure par jour de travail. Diderot observe les gars, déclare on n’y arrivera pas : une heure par jour c'est six par semaine, vingt-quatre par mois etc., multiplié par le nombre de salaires, pas la peine de vous faire un dessin, c'est injouable. Ah ouais, comment ça injouable ? Seamus se tend, son corps n'exprime qu'un poing serré au fond d'une poche et Diderot, sec, vous n'obtiendrez jamais cela, alors Seamus de pivoter vers les autres, ok alors on va mettre la grève au vote : si on n'est pas augmentés, on arrête de bosser. Les gars autour s'échauffent, évoluent doucement en collectif - c'est assez beau à voir -, et maintenant certains s'adressent directement à Diderot sans plus de protocole, quelques-uns le tutoient - Diderot n'a pas de superpouvoirs mais deux bras et deux jambes, un casque sur la tête et lui aussi les mains dans la merde à cet instant -, ils répètent on veut le paiement du temps de transport sur site, sans quoi on arrête, leurs voix se recouvrent et se confortent, un type renchérit, ouais, et on occupe le site. Se raniment dans les regards la courte gamme de la colère, la certitude d'une force, ouais, on reste, le pont c'est nous. Sanche est monté sur une caisse, on est entré dans un rapport de force, il frémit, excité, observe Diderot évaluer la situation, soupeser l'ampleur de la crise, sait qu'il doit formuler quelque chose au plus vite, trouver la solution. Diderot déclare avec une lenteur presque solennelle : sur le principe, je suis d'accord. Quelques types hurlent, applaudissent, on soulève une femme par la taille, on se pousse les uns les autres, Seamus leur lance un regard courroucé, qu'est-ce qui leur prend à ceux-là ? On n'est pas là pour célébrer la générosité du Père Noël mais pour faire pression sur un patron. Diderot refroidit l'assemblée en annonçant illico d'un geste de la main, attendez, maintenant va falloir chiffrer ça. Risée de silence et reflux de l'allégresse chez ceux qui lui font face, pas question d'avoir trois miettes en plus, pas question de se faire enfumer s'enhardit la femme précédemment soulevée en triomphe. Maylis De Kerangal, Naissance d’un pont (2010) Texte n° 3 |
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![]() | «risque» doit-on envisager ? à quel échelon doit s’organiser cette prise en charge (Etat, région, communauté) ? quelle place doit-on... | ![]() | «réel» : le motif doit bien exister et ne pas être inexact ou imaginaire (ex la faute reprochée au salarié doit bien avoir eu lieu... |
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