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Comptabilité financière Introduction I – Présentation et intérêt du cours II – Le domaine de la comptabilité financière Il existe plusieurs formes de comptabilité. Comptabilité publique : ensemble des règles qui concernent la gestion des finances publiques. LOLF. Comptabilité nationale : ensemble des informations chiffrées relatives à l’économie nationale (PIB, valeur ajoutée). Comptabilité financière ou générale: destinée aux tiers qui ont a travailler sur les finances de l’entreprise, les anglos saxons parlent de financial accounting. Mesurer le résultat de l’activité d’une entreprise (bénéfices ou pertes) et de présenter sa situation patrimoniale. C ![]() ![]() Managenial accounting Cost accounting La comptabilité financière présente un caractère obligatoire alors que la comptabilité de gestion est purement facultative. Peu d’entreprise en France sont dotées de comptabilité de gestion peut évoluée. III – Bref historique Depuis l’apparition de l’économie les hommes ont démontré la volonté de protéger leur bien et de conserver une trace de leurs échanges commerciaux. On considère que l’histoire de la comptabilité remonte à la plus haute antiquité puisqu’elle se confond avec l’histoire économique. La première preuve de l’existence de compte remonte à 2000 ans avant JC. On l’a trouve dans le Code d’Hammourabi (code civil, du commerce, maritime, pénal et de procédure). Ce document historique contient la preuve d’une obligation légale faite aux parties prenantes d’un contrat d’être capable de rendre compte des transactions qu’elles réalisent. Toutefois la création d’une forme plus évoluée de comptabilité semble être attribuée aux romains « expansa » dépense, « accepta » recette, « utraque pagina » double colonne, « codex accepti et expansi » le livre des dépenses et des recettes. Evolution de la comptabilité au Moyen-âge qui se concrétise par l’apparition du concept de la partie double à Gênes en 1340. Moine Italien Luca Paccioli rédige en 1494 un ouvrage traitant essentiellement de mathématique et statistique à l’origine de la comptabilité moderne. En 1673 le Code Colbert oblige les commerçants à tenir des livres comptes utilisés comme moyen de preuve. En 1807 le Code de commerce de Napoléon confirme le rôle de la comptabilité en tant que moyen de preuve. En 1867 première loi sur les sociétés commerciales avec obligation pour les commerçants de présenter une comptabilité. Réformé en 1966. 19ème siècle marqué par le développement de la comptabilité avec première apparition de manuel de comptabilité et d’Ecole de comptabilité/ commerce. Fin 19ème siècle capitalisme en plein essors, le rôle de la comptabilité s’élargie, utilisé par le chef d’entreprise mais aussi les particuliers (actionnaires …). L’élargissement va aboutir à une nécessité, la normalisation, apparition de normes contraignantes afin d’obtenir une harmonisation. Après la seconde GM besoin de reconstruire l’économie française, en 1947 on rédige le premier plan comptable : ensemble des procédures comptables que l’on doit appliquer (on y trouve la liste des comptes qu’il faut appliquer). Evolutions 1957, 1982 grosse révision, 1999 harmonisation européenne. 1er janvier 2005 obligation pour les grosses sociétés de présenter des comptes consolidés (qui regroupe tous les comptes de l’entreprise + sous traitant) en respectant les normes IFRS (International Financial Reporting Standards). Conséquence, le 30 avril 1983 et décret d’application 27 novembre premier plan comptable par le législateur. IV – Le rôle de la comptabilité 1 - Le rôle de la comptabilité correspond à des obligations d’ordre juridique et économique :
Peu de différences entre ces obligations d’ordre juridique.
Produit > charges bénéfice = 33000 – 30000 = 3000
Charges > produit perte : 33000 – 34000 = - 1000 2 – La comptabilité est un moyen de collecte d’informations à usage externe et interne :
V – Définitions de la comptabilité financière
Chapitre 1 : L’enregistrement comptable des flux économiques I Le concept de flux A Définition Les économistes désigne sur le terme de flux les mouvements de biens et de valeurs qui se produisent dans un intervalle de temps déterminé entre les agents économiques. Il peut s’agir de mouvement de bien matériel tel que les matières premières, les marchandises, l’outillage, le mobilier. Il peut s’agir également de prestation de service fourni à l’entreprise par des agents extérieurs, service procuré par l’entreprise à d’autres agents. Enfin il peut s’agir de mouvement d’espèce ou de moyen de règlement (chèque, effet de commerce, crédit obtenu ou octroyé). B Analyse des flux
Ex : entreprise d’ébénisterie a pour objet la fabrication de meubles « toutenbois ». Opération : achat d’un camion pour les livraisons : 50000 euros. Entreprise Toutenbois Fournisseur Renault Sortant Entrant Camion 50000 euros ![]() ![]() Sortant Entrant Dette/créance Sens et valeur O Entreprise Toutenbois Fournisseur Renault ![]() ![]() Meubles de 15000 euros Chèque de 15000 euros Sortant Entrant Entrant Sortant pération 2 = Toutenbois vend des meubles à Roche pour 15000 euros (paiement par chèque) Flux réel Flux financier
II La saisie des flux A Le compte La comptabilité consiste à enregistrer dans des comptes les flux de l’entreprise. Chaque opération est analysée en terme d’emploi et de ressource à partir du sens du flux. Cela se traduit en terme de débit et de crédit pour les comptes. La comptabilité saisira les flux uniquement par rapport à elle-même. Tous flux sortant qui a son origine dans l’entreprise correspond à une ressource et se traduit par un crédit du compte concerné. Tous flux entrant qui a donc sa destination dans l’entreprise se traduit par un emploi et correspond donc à un débit du compte concerné. Flux sortant = origine = ressource = crédit. Flux entrant = destination= emploi = débit. Entreprise Toutenbois Compte Matériel de transport = débit 50000 ![]() ![]() Sortant Dette/créance Entrant Camion 50000 euros Compte fournisseur d’immobilisation = crédit 50000 E Entreprise X Client Y ![]() ![]() Produit 5000 euros Espèces 5000 euros Compte vente de produit = crédit de 5000 Compte caisse = débit 5000 Sortant Entrant x 1 : l’entreprise X vend des produits à un client Y = 5000 euros paiement en espèces. E Entreprise X Fournisseur ![]() ![]() Règlement par chèque, matière 1ère. chèque Compte achat de M 1ère = débit de 1500 Compte banque = crédit de 1500 Sortant Entrant x 2 : l’entreprise X achète au comptant des matières premières pour 1500 euros règlement par chèque bancaire. E Entreprise X Fournisseur d’immobilisation ![]() ![]() Machine de 10000 euros Dette 10000 euros Compte matériel industriel = débit de 10000 Compte fournisseur d’immobilisation = crédit de 10000 Sortant Entrant Entreprise X Fournisseur ![]() ![]() Annulation de la dette chèque Compte banque = crédit de 10000 Compte fournisseur d’immobilisation = débit de 10000 Sortant Entrant x 3 : l’entreprise X achète un matériel industriel 10000 euros, le règlement se fera dans trois mois par chèque bancaire. 3 mois après Exercice dossier : cas Rembrant
Conclusion En pratique le compte est l’instrument de mesure des flux, c’est un tableau en 2 parties :
Enregistrer une somme en débit c’est débiter le compte, à l’inverse, créditer. Si total débit> total crédit = solde débiteur. Si total crédit> total débit = solde créditeur. C ![]() 500 100 1300 400 600 600 200 2600 1100 Solde débiteur 1500 2600 C ![]() 1000 3000 200 1000 2000 1200 6000 4800 Solde créditeur 6000 C ![]() 1000 100 200 1200 100 Solde débiteur 1100 1200 Exercice 1 : compte caisse à colonnes séparées. Débit 53 Compte caisse Crédit
Exercice 2 : comte bancaire à colonnes mariées avec détermination du solde. Débit 512 Compte banque
B Le principe de la partie double C’est le principe fondamental de la comptabilité financière, toutes les opérations faites par l’entreprise se traduisent par le débit d’un ou plusieurs comptes et par le crédit d’un ou plusieurs comptes. Mais en valeur la somme des débits constatés pour une opération déterminée est égale à la somme des crédits constatés. Le principe de la partie double peut-être définie comme l’équilibre en valeur des comptes débités et crédités pour une même opération. Cela traduit l’égalité de caractère économique, total des emplois = total des ressources. Somme des débits = somme des crédits. 1/ L’entreprise X acquiert un matériel d’une valeur de 12000 euros, elle règle la moitié au comptant par chèque bancaire, moitié à crédit. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 12000 6000 6000 2/ L’entreprise X vend des marchandises d’une valeur de 15000 euros, paiement un tiers au comptant en espèce, un tiers au comptant par chèque bancaire, un tiers à crédit. V ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 15000 5000 5000 5000 C Les systèmes comptables Un système comptable est l’ensemble des procédures qui décrivent les contraintes pratiques de la tenue d’une comptabilité. L’organisation comptable découle de l’application du principe de la partie double. Le système classique est à la base de tous les autres systèmes ou procédés comptable. Le décret d’application du 29 novembre 1983 de la loi comptable du 30 avril 1983 décrit les documents comptables qui sont obligatoire et leur mode de présentation. Le journal est le livre comptable dans lequel les opérations de l’entreprise sont enregistrées au jour le jour chronologiquement. Pour chacune d’elles ont précise le ou les comptes débités, le ou les comptes crédités. On indique également les pièces justificatives. Débit Crédit ![]() 1 ![]() ![]() ![]() ![]() Caisse 53 5000 Banque 512 5000 Clients 411 5000 Ventes de marchandises 707 15000 Facture n° X2A0 ![]() ![]() Le grand livre est constitué de l’ensemble des comptes ouverts par l’entreprise, on report dans ces comptes tous les mouvements enregistrés au journal. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 5000 5000 5000 15000 Le livre d’inventaire, il regroupe l’ensemble des données d’inventaires présentées le plus souvent sous la forme d’étape d’inventaire. On réalise ainsi un état des créances et des dettes, un état des immobilisations, des étapes de rapprochement bancaire. La balance des comptes est un tableau récapitulatif qui reprend l’ensemble des comptes utilisés par une entreprise et qui précise pour chacun d’eux son numéro dans le plan comptable, son intitulé, le total des débits du compte, le total des crédits du compte, le solde du compte débiteur ou créditeur. La balance permet de contrôler les enregistrements comptables et en particulier que pour chaque opération total des débits = total des crédits. C’est une représentation synthétique des comptes de l’entreprise, on y trouve toutes les informations concernant les activités de l’entreprise dont les gestionnaires ont besoin. Ex de l’entreprise Alexis. Balance au 31/12
Chapitre 2 Des flux au compte de résultat et au bilan : les documents de synthèse I La division comptable des flux A Emplois définitifs – emplois temporaires Les emplois définitifs sont ceux qui se traduisent par un appauvrissement de l’entreprise, ce sont par exemple les achats de matières premières, de fournitures de bureau, les salaires, les impôts, les intérêts versés par l’entreprise. Il s’agit d’emplois consommés qui dans le vocabulaire comptable sont appelés des charges. Les emplois temporaires ou provisoires ou intermédiaires sont des affectations de ressource qui subsistent dans l’entreprise. Par exemple l’achat d’un matériel de transport, l’achat d’une machine outil, un crédit accordé à un client, un dépôt d’espèce sur un compte bancaire. Du point de vue comptable, ces emplois temporaires constituent l’actif de l’entreprise. Les emplois définitifs vont être considéré par la comptabilité comme des charges définitives. B Ressources définitives – ressources temporaires Les ressources définitives sont celles qui résultent de l’activité d’une entreprise et qui ne seront jamais restituées. Par exemple la vente d’un produit finit, d’un service, des produits financiers tels que des intérêts perçus. Dans le vocabulaire comptable ces ressources définitives créées du fait de l’activité de l’entreprise sont appelées des produits. Les ressources temporaires sont des ressources laissées à la disposition de l’entreprise sur décision ou acceptation d’un tiers. Elles seront restituées à un terme plus ou moins éloigné. Par exemple le capital individuel ou social, les emprunts, les dettes vis-à-vis des fournisseurs. Du point de vue comptable ces ressources constituent le passif de l’entreprise. C ![]() ![]() C ![]() ![]() Résultat = produits – charges Bilan Actif Passif Résultat = Actif – Passif II Le compte de résultat page 5 dossiers 2 Compte de résultat ![]() ![]() Charges d’exploitation Produits d’exploitation Charges financières Produits financiers Charges exceptionnelles Produits exceptionnels Achat net des RRR (rabais, remises, Ristournes obtenues) Charges d’exploitations : ensembles des coûts servant au fonctionnement de l’entreprises (matières premières, …) Charges financières : impôts ; taxes … Charges exceptionnelles : pénalités à payer … Système de référence = modèle page 6 du dossier 2. Choses à remarquer : Charges :
Produits :
Cas pratique page 9 : possibilité d’exercice de compte de résultat à l’exam Bilan
Compte de résultat
COMPTE DE RESULTATS DE L’ENTREPRISE BARTHES CHARGES PRODUITS |
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