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Préambule Insecte n. m., du latin insectus, sous le tabouret. Ainsi le mot insecte désigne-t-il un animal si petit qu’il peut (à l’aise) passer sous un tabouret sans ramper, alors que le python, si. Les insectes sont des invertébrés de l’embranchement des articulés. Il n’y a pas de quoi se vanter. Leur corps, généralement peu sensible à la caresse, est entouré d’une peau à chitine d’aspect volontiers dégueulasse. Il se compose de trois parties :
Il existe plusieurs millions d’espèces d’insectes. Certains vivent en Seine-et-Marne, au Kenya, ou sur un grand pied, tel le cafard landais qui, comme le berger du même nom, vit juché sur des échasses pour dominer fièrement les ordures ménagères dont il est friand. Certains insectes, comme la mouche des plafonds, possèdent des ventouses sous les pattes qui leur permettent de se coller aux ptères. P.Deproges - Petit dictionnaire du superflu. SOMMAIRE Préambule 1 Introduction 3 I - Etude des données concernant la biologie d’H. axyridis et A. gossypii. 7 1.1. Puceron : Aphis gossyppii Glover. 7 1.1.1. Biologie 7 1.1.2. Dégâts 7 1.1.3. Cycle de vie. 7 1.1.4. Taux de croissance. 9 1.1.5. Taux de mortalité. 9 1.2. Coccinelles : Harmonia axyridis Pallas. 9 1.2.1. Position systématique. 9 1.2.2. Aire de répartition géographique. 9 1.2.3. Strates fréquentées. 11 1.2.4. Cycle et stades de développement. 11 1.2.5. Reproduction. 13 1.2.6. Régime alimentaire. 15 1.2.7. Croissance. 15 1.2.8. Mortalité – disparition - cannibalisme. 15 1.2.9. Répartition spatiale en serre de concombre. 17 II – Construction d’un modele agrege de type proie - predateur. 19 2.1. Données expérimentales. 19 2.2. Modèle en nombre. 21 Les paramètres du modèle 21 Estimation des paramètres 23 Problèmes rencontrés lors de l'estimation des paramètres 23 Commentaires des sorties graphiques 25 Conclusions 27 2.3. Modèle en masse. 27 Le modèle 27 Les paramètres du modèle 29 Commentaires des sorties graphiques 29 Conclusions 31 2.4. Modèle en masse avec retard. 31 Le modèle 31 Les paramètres du modèle 31 Commentaires des sorties graphiques 31 Conclusions 33 2.5. Modèle en masse ratio-dépendant. 35 Le modèle 35 Les paramètres du modèle 35 Commentaires des sorties graphiques 35 Conclusions 35 II – Conclusion generale et perspectives. 37 Bibliographie 43 Annexes 45 Introduction Les pucerons sont présents sur la plupart des cultures. Ils s’installent précocement et présentent souvent un taux de croissance exponentiel. L’utilisation de pesticides chimiques afin de lutter contre ces ravageurs permanents et redoutables, pose de nombreux problèmes environnementaux et par conséquent est soumise à des législations de plus en plus drastiques. On a donc cherché des auxiliaires de lutte biologique efficaces contre les pucerons. C’est dans cette optique que l’équipe Entomologie et Lutte biologique du centre INRA d’Antibes étudie l’efficacité d’Harmonia axyridis Pallas, coccinelle extrêmement polyphage, contre le puceron Aphis gossypii Glover. Une technique d’élevage de masse de cette coccinelle a d’ores et déjà été développée et est utilisée par la firme Biotop. Cependant, son prix élevé (environ 3,50 F par adulte) lui ferme le marché des professionnels de la production agricole. C’est pourquoi l’INRA travaille a réduire les coûts de production et d’utilisation d’H. axyridis. Dans ce but, une souche "flightless", incapable de voler, a été sélectionnée à partir de la souche originaire de Chine. Cette souche présente un intérêt majeur : elle est sédentarisée sur les cultures où elle exerce en continu son activité prédatrice et se reproduit. Des expériences sont en cours et devront servir à la mise au point des stratégies optimales de lâcher sur les cultures. Ces essais sont actuellement effectués de façon empirique sur des plans de concombre. La construction d'un modèle mathématique de l'interaction coccinelle-puceron, en collaboration avec l'INRIA et l'INLN, doit permettre de prédire, en fonction de la densité de pucerons, le nombre de coccinelles minimum à lâcher afin de maintenir la population de pucerons dans un intervalle limité par le seuil de nuisibilité et d'essayer de rester au dessus du seuil nécessaire à la survie des coccinelles dans les cultures. Mais ce modèle a aussi d'autres finalités : mieux comprendre les interactions biologiques entre la proie et le prédateur, et étudier l'influence de la spatialisation dans cette lutte biologique. Avec pour objectif de construire un premier modèle le plus simple possible et de préparer la construction des modèles suivants, nous nous attacherons à décrire et commenter les phénomènes et données biologiques et éthologiques qui serviront à la modélisation. Nous tenterons aussi de faire ressortir de cette étude les manques de connaissances qu'il sera nécessaire de combler, notamment par de nouvelles expérimentations, et les difficultés qui ne manqueront pas d'apparaître. Ceci nous permettra de proposer la voie de modélisation qui nous semble la plus adaptée possible à l'étude des interactions coccinelle-puceron. I - Etude des données concernant la biologie d’H. axyridis et A. gossypii. Le but de cette première partie est de décrire la biologie des deux espèces afin de comprendre les phénomènes intervenant en serres de concombre. Ces informations seront précieuses pour la construction de modèles. Il est alors essentiel de porter un regard critique sur les données dont nous disposons et qui pourront être utilisées pour la paramétrisation des modèles. 1.1. Puceron : Aphis gossyppii Glover. Toutes les données numériques concernant Aphis Gossyppii ont été mesurées sur concombre et communiquées par L. Lapchin (Equipe Entomologie et lutte biologique, INRA, Antibes).
A. gossyppii mesure environ 2 mm de long adulte et beaucoup moins à l’état larvaire. Sa couleur est variable. Très polyphage, il montre une prédilection pour les Cucurbitacées et les Malvacées (Cotonnier, Mauve, Hibiscus). Ce puceron fréquente également les agrumes. Sur cultures légumières, ses ravages s'exercent notamment sur la Courgette, le Melon, le Concombre, l'Aubergine et le Fraisier. Dans les pays dont le climat est tempéré, le Puceron se reproduit toujours par parthénogenèse (le mâle n'intervient pas). En Europe du nord, il ne survit et ne pullule que dans les serres (cf. Annexe 1 fig. 1).
Les dégâts causés au plantes sont provoqués par le prélèvement de sève et l'émission de miellat. L'attraction qu'il exerce indirectement sur les Fourmis constitue une nuisance. Ce puceron est considéré, comme vecteur, entre autres, du virus de la Tristeza des agrumes.
Le développement et la reproduction peuvent se faire dans un intervalle allant de 10 à 35°C. En dehors de cet intervalle, il y a arrêt ou forte perturbation du développement et de la reproduction. La durée de chaque stade diminue lorsque la température croît, alors que la fécondité augmente. |
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